Réponses
Je ne crois pas que ce blog doive devenir lieu de polémique, mais il doit être lieu de discussion. C'est pourquoi je réponds à 3 commentaires :
sur Moncond'huy : écrire au ministre ne sert à rien, je l'ai dit lors de notre rencontre (je pourrais le faire pour dire que je l'ai fait, mais il n'est pas dans ma nature d'être faux-cul). Un ministre traite sur le même pied "ses amis" que les maires inconnus, et c'est heureux. L'imaginez vous redonner un poste dans l'Aisne pour le maire de Villers-Cotterêts alors que 50 écoles sont dans le même cas ? Il serait, à juste titre, massacré par l'opinion et les syndicats.
D'autre part, je suis contre une société de "piston" car le piston ne profite qu'aux forts et affaiblit encore plus les faibles.
sur le conseil municipal : il est composé de plusieurs tendances qui peuvent avoir des avis divergents et qui les expriment (ce qui est heureux). Il y a souvent concertation sur les grands dossiers (il y a eu plus de réunions "plénières" , de commissions inter-groupes et de réunions publiques qu'il n'y a jamais eu sous les municipalités précédentes). Pour revenir à Moncond'huy, il y a eu unanimité de tout le conseil
sur Roule Bout'chou : la loi de 2004 impose effectivement une clarification sur les compétences (voir ma note sur l'intérêt communautaire - en archive). Dans le cas présent, lors de l'abandon de la structure par l'Adenov, et malgré une forte insistance de la caisse d'allocations familiales qui co-finance, la communauté de communes n'a pas inscrit le sujet à l'ordre du jour du conseil : c'est parce qu'elle ne souhaitait vraisemblablement pas reprendre cette compétence (elle n'a pas obligation de tout reprendre). La communauté de communes du Clignon l'a reprise à la Ferté-Milon. Villers-Cotterêts l'a reprise et n'a donc pas sollicité la communauté de communes. Il n'y a ni drame ni conflit, mais il a fallu nous organiser, d'autant que le prestataire est "parti" à la Ferté-Milon.