Police municipale
Je reçois assez souvent des demandes d'indulgence pour faire "sauter" un p.v. routier.
Sur ce point ma position est claire : je ne suis pas habilité à supprimer les p.v., seul l'officier de police nationale (à Soissons) l'est.
La règle que j'ai constatée est que dès que l'infraction est avérée, la demande d'indulgence est rejetée.
D'un point de vue personnel, même si je pouvais supprimer les p.v., je ne le ferais pas car cele signifierait que selon que l'on soit "puissant" ou non, la règle serait différente.
Parlons maintenant de l'attitude de la police.
Aucune réclamation lorsqu'ils exercent les missions de prévention, patrouilles, veille, police administrative, interventions sur bagarres, etc ... Les réclamations (rares cependant statistiquement) se font en cas de pv "routier".
Les nouvelles attributions des polices municipales sont de plus en plus larges en matière de contrôle routier.
Lorsqu'un policier (ou un gendarme d'ailleurs" est témoin d'une infraction, la loi dit qu'il doit relever l'infraction. Chacun juge cependant de la gravité, de la nature de l'infraction et adapte son intervention.
Cependant lorsqu'un policier "laisse passer" une infraction (stationnement, arrêt interdit, feu orange ...) les concitoyens témoins et respectueux du Code de la route m'avertissent immédiatement du laxisme du policier et du fait qu'il soupçonne des passe-droits.
Lorsque le conducteur est verbalisé, il argue d'un comportement répressif pour une petite faute qu'il commet pour la première fois ... ou qu'il a vu commettre sans que le policier ait réagi.
Difficile de situer le juste milieu.
Et, je peux le dire, de nombreux automobilistes pourraient souvent repartir sans pv s'ils étaient de bonne foi et courtois. Mais souvent, alors que le policier explique leur explique l'infraction qu'ils viennent de commettre, les conducteurs s'emportent, reprochent au policier d'être trop bavard, pas assez bavard, trop dur, paresseux, fonctionnaire, disent qu'ils connaissent le maire, le député ou Julien Courbet (tout cela est vécu), etc ...
Comprenez que dans ce cas, le policier ne peut prolonger ce type de discussion et engager des échanges oiseux. Il ne peut plus alors essayer de faire un rappel oral à la loi et mettre en garde contre une récidive, il ne lui qu'une alternative : verbaliser.
Cela devient un problème, de plus en plus de gens refusent la règle collective (ils pensent toujours que leur infraction est justifiée et parfois même normale) et contestent le principe de la sanction.
Une seule chose est certaine, à part quelques pays totalitaires, remplis de policiers et de citoyens-délateurs, une majorité de citoyens ne sont pas sanctionnés car il n'y a pas un policier derrière chacun de nous (et c'est heureux).
Simplement, il y a des rappels à la loi lorsque l'on commet unre infraction et qu'un policier est là ! Tout simplement parce que l'homme n'est pas parfait.
En tout cas à Villers, le nombre de pv reste proportionnellement faible, parce qu'il y a beaucoup de prévention de la part de la police municipale.
Dernier petit point : les policiers de faction lors des entrées et sorties des classes veillent à la sécurité des enfants. Ils n'arrêtent donc pas les conducteurs (heureusement rares) dangereux, mais notent le numéro du véhicule et verbalisent de retour au poste. Tout simplement parce que la sécurité près des écoles ne souffre aucun laxisme.