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Le blog de Renaud BELLIERE
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29 mars 2011

Conseil

Le 27 janvier dernier, au détour d'une délibération, Yves Richard fait remarquer que la décision a été prise sans réunir la commission.
C'est très fréquent, ou alors le compte-rendu est diffusé très tardivement (je m'en suis également plaint).
Comme à l'accoutumée, le maire essaie de noyer le poisson.
Ca peut paraître puéril, mais c'est la démocratie et l'obligation de transparence et d'information des citoyens qui sont bafouées.
Le maire s'emporte, coupe la parole, répond à côté, prend Yves pour un idiot.
Tout ça fait penser à une cour de récréation.
Est-ce cela qu'on attend d'un maire ? A vous de juger.
Le texte est intégralement repris du dernier compte-rendu de séance.
C'est parti :  

Madame BRETON lit le texte de la délibération, puis la "discussion" commence :

Valérie Breton: « C'est simplement parce que nous avons développé la pause méridienne pour le périscolaire, nous avons deux fois 14 places à l'école Léo Lagrange, deux fois 14 places à l'école Moncond'huy, et nous avons renforcé le périscolaire du soir sur Pisseleux et sur Léo Lagrange, donc il fallait faire une déclaration à la CAF ».
Renaud Bellière: « Simple remarque, je crois qu'il est grand temps de le signer, ce n 'est pas pour vous reprocher de ne pas l'avoir fait avant, mais la CAF va peut-être être un peu plus difficile pour ses subventions dans le futur avec le regroupement qui se prépare ».
Valérie Breton: « En fait, le contrat était signé, comme nous augmentons les capacités d'accueil, il faut simplement passer un avenant pour bénéficier des subventions ».
Yves Richard : « Pourquoi il n'y a pas encore eu de réunion de la commission jeunesse pour traiter de cet avenant ? »
Le Maire : « C'était trop court en délai, je pense, mais ce n 'est pas dramatique, enfin je ne crois pas, il y a sûrement une raison technique ».
Yves Richard : « A chaque fois, on me répond c 'est trop court, ce n 'est pas dramatique... »
Le Maire : «pas à chaque fois, c'est la première fois... »
Yves Richard : « non, c'est la deuxième... »
Le Maire : « mais non, attendez... »
Yves Richard : « c'est la deuxième... »
Le Maire : «je vous explique quand même, elle vient de vous le dire, la raison est simple, c'est simplement pour obtenir plus de subventions... »
Yves Richard : « oui, j'ai compris... »
Le Maire : «un avenant c'est un avenant, si vous ne savez pas ce qu'est un avenant, tant pis..»
Yves Richard : «je sais ce que c'est qu'un avenant... »
Le Maire :
« comme il y plus de participants, on va être abondé de manière plus conséquente, et il fallait le faire, si on ne le faisait pas, on aurait perçu les subventions sur la base du contrat initial... »
Yves Richard :
« le problème n 'est pas là, je comprends bien ce qu'est un avenant et ce que sont les subventions, je vous demande pourquoi il n 'y a pas eu de réunion de commission jeunesse, point ».
Le Maire :
« Simplement, il a fallu faire assez vite par rapport à la CAF qui nous a demandé un certain nombre de choses, et on s'en excuse ».
Yves Richard :
« On peut avoir une réactivité pour être présent même si on est convoqué sous 48 heures ».
Val
érie Breton : « Pour remplir le dossier, on a déjà passé beaucoup de temps étant donné que la chef de service était absente, on a fait ce qu'on a pu pour être dans les délais ».
Yves Richard :
« Je sais Madame Breton, je connais bien le dossier, c'est dommage qu'on ne puisse pas avoir de réunion de commission pour en discuter ».
Le Maire :
« Monsieur Richard, il y a des gens qui sont malades, on en tient compte, si vous vous n 'en tenez pas compte, nous on en tient compte, et bien oui, vous pouvez lever les bras au ciel, il y en a qui travaillent aussi, et qui ne peuvent pas se rendre... »
Yves Richard :
« moi aussi je travaille Monsieur le Maire... »
Le Maire :
« oui, mais dans l'Education Nationale, vous pouvez, je crois, vous rendre plus disponible ».
Yves Richard : «Alors là, je suis très étonné de cette attaque contre les gens de l'Education Nationale, vous allez voir ça avec votre épouse... »
Le Maire : « on peut dire ça, je crois... »
Yves Richard : « là vous m'étonnez quand même...»
Le Maire : « on peut le dire et c'est vrai en plus...»

Yves Richard: « moi je suis administratif de l'Education Nationale, donc je suis à 1600 heures comme tous les français ».
Le Maire : « Et bien vous vous arrangez quand même pour venir quelques fois l'après-midi, attendez, je rêve ou vous ne venez pas, vous êtes présent quelques fois, non ? Ou c'est un Monsieur Richard virtuel ».
Yves Richard : « Je suis toujours là Monsieur le Maire, quand je suis convoqué ».
Le Maire : « Mais c'est bien, vous vous arrangez, vous faites votre vie tout va bien, mais vous n'étiez pas virtuel donc vous étiez présent, il y en a qui ne peuvent pas... »
Yves Richard : « convoquez moi aux réunions, ça sera mieux... »
Le Maire : « il y en a qui ont des patrons plus difficiles pour se rendre libres, voilà, ça arrive dans la vie, en ce moment, ça arrive souvent quand même, on s'excuse mais c'est quand même passé en commission finances, donc vous l'avez peut-être oublié mais c'est passé en commission finances ».
Yves Richard : « Je ne l'ai pas oublié mais je suis élu à la commission jeunesse, pas à la commission finances ».
Le Maire : « Je vous le dis, on s'en excuse, je vous l'ai expliqué, je pensais qu'il y avait des choses plus importantes sur cet avenant, qu'on n 'obtienne plus de subventions, qu'on ait plus d'enfants dans le périscolaire, vous avez une humeur, c'est normal, de temps en temps on a des humeurs... »
Yves Richard : « oui, comme vous Monsieur le Maire ».

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