Villers, ville fleurie
Un fidèle lecteur qui ne semble pas avoir grand amour pour la population cotterézienne qui lui semble trop ordinaire à son goût remarque que la saleté de la ville est produite par les habitants eux-mêmes.
Vrai, sauf que c'est objectivement le fait d'une minorité.
Qu'y peut la ville ? Aider aux bons comportements.
En plaçant des poubelles en ville, en contrôlant l'implantation des commerçants du marché et en veillant au nettoyage, en verbalisant (lorsqu'ils sont pris sur le fait) les fautifs.
Et, bien que ça puisse paraître anormal pour la majorité des citoyens propres et respectueux des espaces publics, en nettoyant le plus souvent possible car on sait que la saleté entraîne la saleté.
Nous avions embauché un agent de nettoyage de voirie supplémentaire et fait installer de très nombreuses poubelles, y compris dans le parc.
Nous "marquions à la culotte" l'exploitant du marché. Nous interdisions les véhicules sur la place.
La ville semblait plus propre.
Il est vrai qu'il est difficile de tout éviter.
A commencer par ces dégradations aussi idiotes que gratuites du 1er mai (qui ont également, et en plus graves, touchées Soissons)
2 photos illustrent cela :
Le pire est qu'il n'y a pas eu qu'une poubelle brûlée, ni un seul tag.
Là encore que faire ?
La police municipale a pour mission d'être une police de proximité. Et donc de "connaître la ville".
Elle informe le maire qui prend ensuite les dispositions qui lui paraissent être adaptées au risque prévisible.
Espérons qu'il n'agisse pas comme en conseil municipal : en se mettant en colère et en traitant ses interlocuteurs plus bas que terre.