Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de Renaud BELLIERE
Le blog de Renaud BELLIERE
Archives
2 septembre 2011

Travaux rue Jean Jaurès

Je suis souvent interrogé sur les travaux en cours rue Jean Jaurès et qui devraient se poursuivre jusqu'en fin d'année.
Il s'agit de la construction d'une "chaussée-réservoir", c'est à dire de la pose d'une sorte d'énorme cuve (en fait une résille creuse pour éviter l'affaissement de la chaussée) qui retiendra l'eau en cas de grosses pluies et renverra cette eau lentement dans l'égout.
Cela évitera les mises en charge, c'est-à-dire l'engorgement des égouts, en cas de fortes pluies.

Cette mise en charge des égouts est une raison des inondations qui se produisent en cas de très fortes pluies (le dernier orage en est encore un exemple). Beaucoup de gens rencontrés depuis cet épisode qui n'a laissé aucun cotterézien indemne de dégats, me demandent pourquoi la ville ne remplace pas toutes les canalisations par des plus grosses et s'inquiètent que les nouvelles constructions ajoutent de l'eau dans les égouts.

Le remplacement de tous les tuyaux est impossible financièrement sur un laps de temps court. Le budget eau-assainissement est un budget qui doit (par la loi) s'équilibrer. Autrement dit, le coût des travaux se répercute directement dans le prix de l'eau. Changer tous les tuyaux en 5 ans entraînerait (au doigt mouillé) une multiplication du prix de l'eau par 10 ou 20. Impensable !

Depuis le mandat précédent, toutes les nouvelles constructions sont obligées de traiter leurs eaux pluviales sur leur terrain et ne pas les déverser dans l'égout.
Je peux certifier que cette règle a été appliquée lorsque j'étais maire, et continue à l'être.
Je peux certifier que les nouveaux immeubles en cours de construction (et construit depuis 7/8 ans) appliquent cette règle. Seules les eaux ménagères (cuisine, WC, salle de bains ...) qui doivent être traitées sont rejetées dans l'égout.
Dans certains cas, il est admis sur justificatif et autorisation, d'autoriser un "débit de fuite", c'est-à-dire un rejet très limité et retardé, d'eaux pluviales dans l'égout.

Ce problème de traitement de "nos" eaux pluviales est réel à Villers (comme partout en France) car on bitume de plus en plus et de plus en plus d'eau ruisselle sur les sols sans s'infiltrer et les orages violents (de 3l d'eau par minute par m² et plus) sont de plus en plus fréquents.
A ce sujet, j'avais pesté, sans succès, contre la décision de M. Pruski de cimenter les joints entre les pavés face au Château. Avant l'eau s'infiltrait dans les joints en sable.

C'est aussi pourquoi, je m'étais opposé (égoïstement) à ce que l'assainissement devienne de compétence intercommunale car le budget eau-assainissement de Villers est équilibré et que la ville a déjà beaucoup investi et continue à pouvoir le faire.
Il paraissait inéquitable que d'autres communes dont les habitants n'avaient pas fait d'effort financier pour leur assainissement contrairement aux cotteréziens, puissent "profiter" du budget de Villers pour se mettre aux normes, et ainsi diminuer la possibilité budgétaire de Villers de pouvoir moderniser son réseau d'égoûts à un rythme financièrement supportable.
L'opération en cours rue Jean Jaurès servira à éviter de futures inondations.

Publicité
Commentaires
Le blog de Renaud BELLIERE
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité