Police

A défaut de s'arranger, la polémique enfle entre policiers et maire.
En conseil municipal, le maire a fait état de lettres délirantes de la part du syndicat. M. Poirier a renchérit.
Le maire a affirmé avoir annulé le rendez-vous pris par le représentant syndical régional, non pas une heure avant le rendez-vous, mais un mois avant.  
Qui dit vrai ?
Je remarque simplement que la majorité des policiers cotteréziens se plaignent de plannings surchargés.
Il est vrai que lorsque j'étais maire, je veillais autant que faire se peut, à ce que les horaires soient respectés.
Et que la police soit présente de jour car c'est le rôle premier d'une police municipale.
Une police municipale, ce n'est pas la gendarmerie.
Pour généreuse que soit l'idée, j'ai toujours refusé que soit affirmé que la police municipale était joignable 7 jours sur 7, 24 h sur 24. Combien de fois ai-je dû faire supprimer cette mention du bulletin municipal.
Il est certain qu'avec une telle perspective, c'était un conflit annoncé vis à vis du Code du travail.
Le nouveau maire a laissé filer ...
Le 7 sur 7, 24 sur 24, c'est la gendarmerie qui l'assure. Et pour cela, il lui a fallu regrouper des brigades.
Une police de 11 personnes ne peut avoir cette ambition.
Quel est l'avenir pour notre police municipale ?
Il est vraisemblable qu'il va y avoir pléthore de départs, et qu'il faudra remettre en marche une machine très abîmée. Et cela quelque soit le syndicat qui a protesté car l'origine du problème ne tient pas au syndicat, mais bien au mal-être des policiers et à des plannings déséquilibrés.