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Le blog de Renaud BELLIERE
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2 février 2012

Elections, piège à ... promesses

La campagne semblait bien partie avec une réflexion sur les grands sujets.
Puis tout semble retomber dans l'habituelle écume et les engagements incertains.

La farine envoyée sur un candidat qui occulte le débat sur le logement
L'argumentaire socialiste qui se base surtout sur le rejet de la personne du président et la promesse de défaire tout ce qui a été fait. Jusqu'à vouloir rétablir l'âge de la retraite à 60 ans et rediscuter avec les syndicats. Alors qu'il y a de moins en moins de travail et que l'on vit de plus en plus vieux.
Les propositions émanant d'un président pas candidat qui semblent prises dans la plus totale précipitation, sans discussions ou informations préalables, ce qui entraîne une bataille de chiffres évidemment contradictoires.
Le fiasco des mouvements écologistes qui ont toujours voulu faire croire que c'était une question de parti politique et non de citoyenneté partagée. Ont-ils besoin de proposer la semaine de travail à 32 heures pour essayer d'exister ?

Quelques points méritent cependant d'être soulignés; entre autres, 

La proposition de François Bayrou de créer un commissariat national aux stratégies qui permettrait de réfléchir et de proposer des mesures à long terme. C'est d'autant plus important que le mandat présidentiel à 5 ans a encore réduit le temps nécessaire à la prospective et aux réformes.

Nous sommes de plus en plus dans l'immédiat. C'est devenu la grande faiblesse des démocraties.

Le bal maudit à Vienne pour Marine Le Pen qui repositionne bien le FN à sa vraie place : l'extrême droite. Au moins les choses sont claires.
La transformation de Jean-Luc Mélanchon qui devient aussi amusant que Georges Marchais, et qui offre du rêve. Hélàs le rêve n'est pas réalité. 

A ce sujet, les questions des auditeurs posées aux politiques sur les grandes chaînes de radio témoignent souvent d'un refus de la réalité et d'un manque de solidarité pour nos enfants. Mais c'est humain, et nous devons tous fonctionner peu ou prou comme cela.
Difficile donc pour nos candidats d'éviter démagogie et promesses intenables.  

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