Le bonheur

J'ai reçu hier le Villers des Infos.
C'est un bonheur de découvrir combien nous sommes chanceux à Villers d'avoir un si bon maire.
Je lis dans la tribune des groupes politiques que les impôts décidés par notre bon maire passaient mal dans l'opposition, alors qu'il fait tout si bien.
Ah ces méchants opposants. Ils ont heureusement été battus.
C'est invraisemblable qu'ils puissent reprocher au maire de dire que les impôts n'augmentent pas ..., alors que l'augmentation est de 1,8 % (et même 2,18 % pour les services municipaux : centre de loisirs, locations des salles, etc ...).
2,18 %, c'est si peu.
Ces opposants ne sont que de petits comptables sans coeur. 

Et quels insolents ces opposants qui vont jusqu'à remarquer que la part de budget allouée à l'action sociale est de 4,33 % alors que la part allouée aux fêtes, cérémonies et communication est de 4,42 % !

Notre si bon maire a bien raison. En ces temps difficiles, on a plus besoin de fêtes et de communication que de pain.
Il a tout compris : le rêve, voilà ce qui nous fait vivre.

Ces méchants opposants sont vraiment néfastes à notre belle cité en refusant de partager les rêves de notre si bon maire.

Comments

[Mémoire-Molière]

Eh bien, je vois qu’on festoie grassement sur la caisse des pauvres sans les inviter au banquet alors qu’on les cuisine habilement à toutes les sauces en Mairie en en faisant le sujet de prédit-ELECTIONS !! Arf !! et Monseigneur de Villers-Cotterêts prétend être le directeur de conscience de l’opposition ? C’est sans doute qu’il aspire profondément son contentement de n’avoir pas de compte à rendre d’ici les échéances en rognant le nombre de caractères autorisés pour l’opposition dans les publications municipales et expire sereinement se disant en lui-même que "pour être dévot, un grand seigneur comme Monseigneur, n’en est pas moins homme !".

J’ose espérer que ces « PAUVRES » Elmire et Orgon, dont il fait le portrait en versant une petite larmichette à chacune de ses phrases, les brossant toujours dans le sens du poil, sans en penser un mot, ne se laisseront pas abuser par ses attentions aussi appuyées qu’hypocrites. Monseigneur est un imposteur, on le constate une fois de plus. A bon entendeur, sauve qui peut!! car la crise ne laisse pas de place possible aux promesses de serpent à sornettes, il faut se rendre à la raison et à l’intelligence pour en sortir, tabler sur la réalité et les projections mesurées, objectives, franches.

Et si ce n’est Tartuffe, lequel n'a déjà jamais pu répondre présent aux deux premiers actes, c’est donc l’opposition qui les détient, n'en déplaise à Monseigneur...