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Le blog de Renaud BELLIERE
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5 mars 2012

Ecoutons les socialistes

Les socialistes ? En tout cas, l'un d'eux, le président de la Cour des comptes, Didier Migaud.
Le rapport annuel de cette Cour est une bonne source d'idées pour cette campagne qui ne devient pas violente comme on peut le lire, mais dangereusement démagogique. Dérive normale quand on sait que la stratégie de communication des candidats repose non pas sur les convictions politiques, mais sur les résultats des sondages d'opinion. 

Il faut évidemment rétablir l'équilibre des comptes, réduire la dette.
On le sait depuis 5 ans et plus, Bayrou en avait même fait son thème de campagne lors de la précédente campagne.
On l'oublie à nouveau en cette fin de campagne. Dommage, d'autant que la Cour souligne que la France n'est pas sortie de la zone dangereuse.

Rétablir les comptes, oui mais en agissant plus sur les économies que sur les taxations, car l'impôt a ses limites.
Et la Cour des comptes permet d'esquisser des possibilités d'économie si on lit bien :
France télévision coûte bien cher, les agents publics de Nouvelle Calédonie prennent leur retraite à 50 ans, le régime particulier des 100.000 intermittents du spectacle coûte presque le tiers du chômage pour 3 % de demandeurs d'emploi, les ouvriers du ministère de la défense sont payés plus que leurs autres collègues, les sous-préfectures sont ruineuses ...  

Tout cela provient de multiples pansements posés ça et là au cours des ans pour éviter des conflits.
N'oublions pas au passage le coût de fonctionnement de l'Assemblée nationale et du Sénat.
Le député Dosière surveille l'Elysée, c'est bien, mais il devrait étendre son analyse aux deux assemblées, élus et personnel inclus.

Ne sacrifions pas dans l'année ces avantages, ce serait injuste, mais programmons un retour à l'équité sur une génération et évitons de créer de nouvelles niches.
Nouvelles niches de dépense ? C'est pourtant cela qui se promet en ce moment, car il paraît impossible de parler de la vraie rigueur à un peuple qui reste persuadé qu'un candidat doit faire rêver et gommer tous ses soucis d'un coup de baguette magique.

On cite souvent l'Allemagne. Nos voisins, bien que plus nombreux que nous, dépensent 165 milliards d'euros de moins pour le fonctionnement des services publics.

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Commentaires
B
Zorba le Grec, <br /> <br /> Signer le chèque des impôts crève le cœur quand on est payé environ rien pour faire beaucoup plus que le maximum légal autorisé, et que les déjà bien nantis sont au fil des mois encore davantage, d’avantages en avantages devenus de vrais coq en pâte. <br /> <br /> Mais qui est vraiment le pire ? Est-ce celui qui prélève des impôts en prévision de projets pour l’avenir à payer comptant et qui vont créer de l’emploi, ou bien est-ce celui qui prélève AUSSI, bien évidemment, toujours des impôts, mais en plus :<br /> <br /> - paie ses factures avec les impôts prélevés par ceux qu’il accuse d’en avoir trop prélevés,<br /> <br /> - ajoute à cette somme qu’il dénonce comme déjà trop coquette, des crédits qu’il faudra quand même rembourser tôt ou tard à moins d’être le père Noël, <br /> <br /> - s’arrange des grosses factures grâce à des jeux d’écriture obtenus par oraisons jaculatoires : « - percepteur, secourez nous, faîtes glissez les pièces du puzzle budgétaire pour arriver à ce qu’on réalise « ce qui n’a pas de prix » en partant toutefois des recettes ? »,<br /> <br /> - s’offre pour la bonne bouche quelques extras de confort : augmentation de ses indemnités et de celles de ses partisans à peine élus, rénovation de son outil de travail, le fameux « plan écran plat », <br /> <br /> - se gargarise du mot « pauvres », du mot « subventions », du mot « crise » mais ne cherche à favoriser ni le commerce, ni l’industrie local pour créer de l’emploi<br /> <br /> <br /> <br /> On attend pour au moins les calendes grecques, le retour du chèque de la trésorerie pour le soi-disant trop-perçu d’impôts par leurs prédécesseurs, c’est pourquoi on peut toujours attendre, ils l’ont déjà dépensé 17 fois !<br /> <br /> J’en déduis qu’ils ne sont absolument pas dans la gêne de dépenser l’argent des gens et même des pauvres gens dont ils n’arrêtent pas de parler, mais qu’ils sont seulement dans la gêne, en fait, de commanditer des intermédiaires pour aller relever les compteurs à leur place sans trop avoir l’air de tremper dans ces prélèvements obligatoires et nécessaires. <br /> <br /> Les routes sont plus praticables que les chemins de terre, racheter un terrain route de Paris en début de mandat coûte 900 000 euros au tenant du titre, et quand on est honnête, qu’on ne fait pas travailler les gens au lance-pierres, qu’on reconnaît la pénibilité et le risque, qu’on ne privilégie pas certains déjà privilégiés au détriment d’autres nettement moins gâtés par un métier qui de manière incontournable, joue et empiète sur la vie d’un homme, même la sécurité a son juste coût par exemple et il y en a d’autres.<br /> <br /> Seulement ce qu’il faut avant tout, c’est avoir le premier rôle dans le film et de préférence apparaître sur tous les gros plans et aussi en arrière-plan sous son meilleur profil à la lumière du meilleur jour.<br /> <br /> Un peu dans le style de la mal bouffe qui a bien convaincu tout le monde tant la spontanéité, le naturel des élus, l’impression qu’ils pratiquaient tous, de cette façon, tous les jours, transpiraient. <br /> <br /> Des élus prêts à aider les administrés, des élus avec des bêches à la main et des bottes de vrais paysans aux pieds parce qu’ils passent leur temps à faire le tour des jardins pour voir ou il faut un coup de bêche, un coup de « faux », un coup de « sert-pépèttes » et de « clef à passer sous silence ou faire taire » si besoin. <br /> <br /> En fait, ils sont à l’affût des jardins en friche contrairement à l’opposition. Enfin on en est carrément convaincu jusque « AVANT » l’arrivée du tracteur municipal pour défoncer le sol trop dure à retourner à la bêche quand on n’est pas vraiment un paysan ou un manœuvre grec, qu’on ressemble de loin à Delon et que de près on aime mieux que les ouvriers se tiennent assez loin. <br /> <br /> ça se passe comme ça, chez « Mac coh !-coh ! là ! là ! », si vous avez besoin d’un tracteur ou autre, la ville vous le prête gracieusement dans la mesure où c’est vous qui l’avez payé avec vos impôts mais c’est pas de la faute des Zorbas ,s’il faut des moyens pour financer l’équipement de la ville, ils y sont pour rien, eux ils se contentent de l’utiliser et à la rigueur de vous le prêter devant les caméras et c’est bien tout ce qu’ils font, pareil avec l’argent des impôts finalement. EUX ILS ROULENT SANS FAIRE LE PLEIN ! MAIS Y’A BIEN QUELQU’UN QUI EST OBLIGE DE LE FAIRE A UN MOMENT OU A UN AUTRE !<br /> <br /> Oui ils défendent les pauvres, ils sont contre la taxation, contre les impôts qui bouchent les trous dans les caisses, ils s’insurgent contre l’opposition, ils les accusent même avec violence pour ces impôts sataniques, ils condamnent l’opposition comme s’ils étaient en train de causer d’une espèce d’hommes de main. <br /> <br /> L’expression, j’en conviens à quelque chose de très péjoratif mais c’est un fait exprès de leur volonté et de leur stratégie et ils ont d’ailleurs raison de procéder ainsi, c’est surement la meilleure façon de faire, car qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage. <br /> <br /> Ils ont même raison au-delà de ce qu’ils croient parce que la vérité c’est que l’action et le combat, sans mettre les mains à la pâte, sans se salir un peu et se fâcher avec sa blanchisseuse pour faire du bon pain, on y croit pas tellement pour l’avenir des pauvres gens. <br /> <br /> Si l’on s’arrête aux rêves, aux projets, si on n’a pas un sou en caisse, si le peu qu’on a, on le dilapide au restaurant « Le Coq en pâte » avec les beaufs et les amis, si on se cantonne à ré initier les archives en sommeil, si on est juste bon à persuader les gens qu’il y a un immense fossé entre le devoir et la justice et carrément un gouffre entre l’équité et la justice, si on masque la vérité derrière des paravents sous délégation, si la réalité est présentée en gris-foncé et l’avenir en noir-noir, si au quotidien on a affaire à une armée de joyeux manchots qui se contentent de jaboter au conseil, si Zorba félicite chaleureusement les arnaqueurs cupides et incompétents qui balancent d’un courant à l’autre suivant d’où vient le vent de la mer, si la farine ne se trouve pas sous le pied d’un cheval qu’on me dise qui est vraiment le pire ?<br /> <br /> C’est bien beau de savoir danser le sirtaki mais pour exploiter une mine il faut aussi savoir y descendre et pour faire du pain, il faut de l’eau, de la farine, du sel, de la levure, de l’huile de coude et de la sueur.<br /> <br /> Zorba lui danse et s’amuse sur la plage, il montre au loin les bâteaux…<br /> <br /> (*) Rien à déclarer ?
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M
" Rétablir les comptes, oui mais en agissant plus sur les économies que sur les taxations, car l'impôt a ses limites ".<br /> <br /> <br /> <br /> Vous aussi versez dans la démagogie : n'avez-vous pas augmenté les impôts locaux à Villers de plus de 35% à votre arrivée au pouvoir ?<br /> <br /> <br /> <br /> Ah, j'allais oublier, la gauche avait mis la ville sur la paille...
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