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Le blog de Renaud BELLIERE
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30 mars 2012

Petit rien

C'est un "petit rien" sans importance, mais j'en parle quand même !
Nous venons de recevoir nos cartes d'électeurs.
Ces cartes doivent être signées par le maire.
Je crois me souvenir que mon prédécesseur ne les avait pas signées, attirant plusieurs réflexions dans les bureaux de vote.
J'avais décidé de les signer "à la main".
Ca me prenait environ 2 heures. 
Mais j'avoue que c'était plaisant de voir défiler tous les noms qui pour beaucoup d'entre eux me rappelaient un visage, une histoire.

Monsieur Pruski a choisi le tampon.
Je pense qu'il confie cette tâche à un employé communal.
Quant au tampon, je ne pense pas que ce soient ses indemnités d'élus qui aient servi à le payer.
C'est un petit rien, mais pour moi c'était beaucoup : le respect dû aux cotteréziens. 

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A
Un styliste crée un tissu, il imagine une couleur de fond, il place des branches de cerisiers fleuris, il organise son tableau avec l’émotion qui l’anime, son souffle à nul autre comparable. C’est une création qui touche au plus beau, au naturel, si joliment fait, qu’on croirait qu’il a capturé l’idée dehors, dans l’air et les parfums de son temps…<br /> <br /> Quand il a saisi parfaitement son sentiment, Il appelle la couturière qui travaille pour lui, avec sa belle machine brillante et perfectionnée d’un millier d’options diverses et variées. Elle se met à assembler toute les pièces aériennes, la voilà qui fixe l’idée du styliste, elle emprisonne le rêve qui s’est échappé de cette bonne tête.<br /> <br /> Puis le temps passe, d’autres créations périssent dans l’oubli qui accompagnera également les nouvelles qui sont à peine sur le point de naître et voici qu’un matin la couturière prétend qu’elle est au-dessus de l’artiste, qu’elle doit le précéder séance tenante dans l’ordre hiérarchique car l’idée est volatile et ne vaut rien sans son expertise et sa machine pour lui donner forme.<br /> <br /> L’artiste se retire, il cède le pas à la couturière qui entend posséder la forme prétextant qu’en la matière elle s’y entend.<br /> <br /> Tellement d’ailleurs qu’on a plus vu une « œuvre » sortir de l’atelier. <br /> <br /> Le fond est l’essence de la forme et la couturière aura toujours du mal à être « la Mère » de l’artiste car l’invention est un présent des fées et il n’est pas donné à la première venue qui s’écrie « -je suis plus qualifiée qu’une fée, car voyez, je ne me sers même pas de ma main pour signer… »…<br /> <br /> A en juger sur pièce, sa machine ne risque pas de s’user ! "Tout" est le contraire de "rien", voilà qui vous différencie un homme d'un autre...un artiste productif, d'une couturière desoeuvrée. C'est le sens de ma petite histoire.
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