Pan sur les doigts

Je me suis emmêlé les crayons avec l'augmentation des dépenses aux USA, entre pourcentage et multiplication.
Le coût des dépenses a augmenté 50 fois (*) passant de 50 à 2.500 milliards de dollars en 60 ans.
Les dépenses publiques augmentent très vite. 
Encore plus en France (notre fameux système social).
Il est logique que si les dépenses publiques augmentent beaucoup, les gains individuels augmentent moins vite. En cas de stagnation ou de récession, ils diminuent même.
Cela ne veut pas dire que le niveau de vie baisse. Il baisse individuellement, mais pas collectivement.
Chacun une protection médicale, l'accès au logement est aidé, l'école est gratuite, les repas à la cantine sont vendus moins que le coût de revient, l'accès à la piscine, le billet de train ... est moins cher que le prix réel.
Les collectivités financent en partie avec l'argent collectif (l'impôt).
Le drame est que ce financement d'un tas de choses (du nécessaire et du démagogique) par les collectivités, et l'Etat en particulier a continué à augmenter alors que la richesse (le fameux PIB) du pays se tassait. Les emprunts ont compensé la différence.
Nous voici aujourd'hui obligé de redevenir comptable de nos dépenses publiques, et de réduire la dette.
C'est si simple, et pourtant aucun élu n'a osé dire la vérité et nous n'avions pas envie de l'entendre.

Un exemple : combien de fois ai-je expliqué comment le Conseil régional finançait les lignes TER de Picardie : le prix du matériel et le déficit d'exploitation est couvert par la Région, donc l'impôt ?
Je pense n'avoir jamais été cru. Et pourtant, même si le prix individuel du billet de train paraît cher, il vaut (collectivement) beaucoup plus cher.
Comment faire pour faire comprendre les choses ?

Nos enfants, à défaut de l'entendre ou de vouloir le comprendre vont devoir l'assumer.

(*) PS je corrige sur mon blog d'hier