Coué
La méthode Coué s'appelle depuis peu la méthode socialiste.
Je ne développerais pas ici les circonvolutions oratoires de nos dirigeants pour éviter de parler de crise, mot banni lors de la campagne électorale, ou de rigueur. Non, on doit faire un effort juste.
A Villers, la méthode s'est rodée depuis les dernières élections municipales.
Il s'agissait de gommer tout ce qui s'était fait avant le règne de Jean-Claude 1er.
Les instructions sont simples : les réalisations cotteréziennes ont éventuellement pu être réalisées il y a fort longtemps (un temps où Pisseleux était une commune indépendante), ou lors du passage du Dr Bouaziz, mais surtout depuis 2008.
Un exemple frappant : le concert annuel d'un chanteur de variété.
Sous la signature de l'adjoint aux fêtes et cérémonies, la "communication" a retracé le passé de cet évènement dans le Villers des Infos.
Lisons :
Une anonyme personne interroge notre adjoint :
"Autre évènement sur lequel vous travaillez : le concert d'Alain Souchon"
"Oui, après Patrick Fiori, Pierre Perret, Marc Lavoine et Bernard Lavilliers, nous ..."
Pierre Bachelet, Hugues Auffray, Michèle Torr, Daniel Guichard ont disparus. Jamais existés.
Tant pis pour eux, ils avaient été invités par l'Ancien Régime. Impardonnable.
Nos Robespierre locaux les ont guillotinés. Encore heureux que Jacques de Jodar qui avait été l'initiateur de ces concerts ne soit pas tombé entre leurs mains.
Mais au fait, qu'est devenu Robespierre ?
Et dernière question : c'est le budget de la ville qui subventionnait le déficit (le prix des places ne couvre pas le coût du spectacle).
Nous y consacrions environ 3.000 euros.
Combien aujourd'hui en période de crise ?