Fonds de roulement

Fonds de roulement : pour une commune, c'est l'argent en caisse qui permet de régler les dépenses et d'anticiper pour un temps court des dépenses à faire.
Le but pour une commune est d'ajuster les recettes aux dépenses sans avoir trop d'argent (fonds de roulement) d'avance, ni être obligée d'emprunter (sorte de crédit revolving).
Avoir trop de fonds de roulement veut dire que cet ajustement des recettes aux dépenses est mauvais et que trop d'impôt a été perçu.
A la fin de notre mandat, le fonds de roulement était de 1,8 M€ car nous devions solder les factures des importants travaux de voirie réalisés, et de la rue du général Mangin. L'année des élections, le budget n'étant pas voté et les dépenses prévues non engagées car nous attendions que l'équipe élue en décide. Ce fonds avait atteint 2,060 M€.
La nouvelle équipe augmentait l'impôt (alors qu'elle pouvait le baisser : erreur de jeunesse ? La suite prouvera hélas que non)

Le nouvel adjoint aux finances nous donnait cependant une leçon le 22 janvier 2009. Je cite ses propos exacts :

"Alors, vous parliez du passé, je voudrais quand même dire que la ville a thésaurisé sur des recettes fiscales, vous aviez un fonds de roulement élevé, mais vous savez que le mieux est l’ennemi du bien. 
Et s’il ne faut pas effectivement ne pas avoir d’argent, il ne faut pas en avoir trop, surtout quand cet argent ne rapporte rien. 
C’est une particularité des finances publiques". 

Bien dit ! Et que croyez-vous que fasse notre nouvelle équipe donneuse de leçons et si prompte à dénoncer l'impôt (dont nous sommes évidemment responsables à leurs yeux) ?

Elle prélève de l'impôt pour alimenter ce fonds de roulement qui n'a jamais baissé et atteint aujourd'hui 5,217 M€ (oui je parle bien de millions).
A comparer avec le budget de 4,820 M€ qui va être voté jeudi pour la totalité des investissements (travaux, gros achats ...) prévus pour 2013

Explication : la ville a perçu plus d'une année de budget d'investissement en trop les années passées.
Très, très, très mauvaise gestion de l'argent public et inconscience de tant faire payer le contribuable !

Comments

[Debbie]

Je suis d accord avec petitevero. Nous sommes nombreux à attendre les élections avec impatience. En ce qui me concerne je rêve de la destitution de Despote 1eŕ, de ses accolytes et de ses sous fiffres. Qu on leur fasse donc sauter leurs primes indûment perçues. Et vive un autre Maire pour cette ville qui vaut le coup d être sauvée d un maire dictatorial et tyrannique qui privilégie ses exigences personnelles

[WeiWei]

Une ville de dix mille habitants ne peut être le lieu de joutes idéologiques avec un budget ,même conséquent qui doit être géré comme un particulier gère ses comptes en banque .



Une nation n'est plus le lieu de combats idéologiques , dépossédée en cela par l'économie et la finance qui gouvernent à échelle européenne et mondiale .



Réserver la politique à des cercles privés , sans doute.

Pas.

[petitevéro]

Faire des promesses avec l'argent des autres chez certains c'est inné mais tenir les promesses faites, c'est bien loin d'être de l'acquis.

J'ai toujours détesté ces personnalités sympathiques qui prennent les gens pour des C., ces fourbes qui ne vous sourient en vous montrant toutes leurs belles dents que pour mieux vous cranter dès que vous leur tournerez le dos, qui prétendent sauver le monde par l'opération du Saint Esprit: sans entreprise, sans offre d'emploi, sans argent, sans personne qui ait réussi dans quelque domaine que ce soit et qu'on ait envie sincèrement d'applaudir et d'admirer: "Vive la France!, Vive la fuite des cerveaux!"

Plutôt le choix d'un projet de vie basique: allez, tout le monde aligné la main tendue avec pour seule ambition dans la vie de quémander: le geste est artistiquement beau et d'une grande moralité. On ne nous reprochera pas au moins d'être cupide ou de nous afficher en Belgique ou en Russie, évidemment on aura pas de quoi se payer le billet, juste la Pièce: "Les misérables". Voici d'ailleurs déjà venir le premier acte ...

Et quand il s'agit d'une personne qui ne vaut pas un coup de cidre, fusse Plastic Jésus en personne, c'est clair je ne suis pas impartial, mon idée est faite, c'est la raison pour laquelle...

J'attends les élections, j'espère un autre maire que lui et plutôt 7 fois qu'une, chiffre de chance. Cet homme m'a profondément déçu, je l'estime indigne d'occuper la fonction. C'est mon droit de le penser, de le dire et de l'écrire à ma façon, la mienne qui reflète qui je suis, la France est une démocratie.

Voilà, l'ai-je bien descendu cette fois?

[WeiWei]

À défaut de gagner un jour en crédibilité , cette prose serait moins indigeste sans ce ton condescendant et hautain.

Ce " brave " est au mépris ce que votre écriture est à la qualité , à savoir illégitime .



Et cette tradition qui est de choisir un pseudo par contribution fait dans la posture du Mickey de service.



La personne ciblée dans le précédent message devient à mes yeux sympathique.

La récurrence des attaques rend le contenu suspect en terme d'impartialité .





Transformer ce lieu en un évier où des eaux de vaisselle sont continuellement déversées est lui rendre un piètre hommage .

Ces règlements de compte et leurs auréoles de graisse encrassent et sont des combats dignes d'une arrière cour de tripot.



L'arrière garde n'a que des souvenirs vérolés à contempler .

[Picsou]

L'excellent Balthazar, j'adore ce personnage de bande dessinée, il a l'air si sympathique...si compatissant... si courtois.... si condescendant...



C'est donc cette volonté de thésauriser mis à part l'affectation indemnitaire spéciale aux élus prévue pour les inciter à commencer de travailler sérieusement qui doit alors expliquer que Balthazar trouve si naturel de payer l'heure de nuit 80 CENTIMES!



Prenons le goût de la semelle de chaussure, ça passe pareil dans le gosier, un arrière -goût de pétrole frolaté , un truc peu commode à machouiller et à avaler par voie de conséquence, mais quoi, le travail de nuit quand on dort profondément, qu'on a le sommeil bon et lourd et tranquille, ce n'est pas un travail dure, ça ne fait pas vieillir, ça ne mérite pas plus de 80 CENTIMES et on ne va pas faire du socialisme quand il n'y a pas lieu d'en faire: charité bien ordonnée commence par soi-même, n'est-il pas vrai?



Qui travaille pour l'avenir de la ville? Qui fait tourner la machine? Qui fait tout fonctionner? Qui se donne tous les moyens? Qui investi à 100 000 %? Qui fait tout, tout seul, sans l'aide d'aucun, ce qui est encore plus prodigieux, remarquable, admirable?



Eh oui, c'est lui: c'est Balthazar et son petit comité d'administration publique entrepreneurial! Car pour résumer la situation en quelques mots comme en 2008, nous pourrions dire d'une seule voix unie et admirative en les voyant s'afférer ainsi: "ils partirent 500 et se virent 3000 en arrivant au port!".



Alors, que la bonne dame qui a parlé des pauvres qui trient les bennes du Centre Leclerc se rassure tout à fait car avec Balthazar, les pauvres ne risquent absolument pas de tomber plus bas qu'ils ne sont tombés, ils ne risquent pas d'être emportés dans le goulot de la consommation, d'être absorbés par le flot du désir d'accéder au confort et à la propriété. Diantre, non! Balthazar les aidera bien intentionnellement à rester dans leur condition confortable de pauvre en les regardant vaquer à leurs joyeuses occupations d'hommes libres... La pauvreté, voilà la vraie liberté!



A mon avis, il faut une autre rallonge d'indemnités aux élus du conseil d'administration et à leur tête pensante pour passer le cap de la simple intention, pour l'instant ils ont juste remplis l'agenda...



C'est du socialisme, c'est nécessairement juste, un sou est un sou et il doit revenir à qui de droit. J'entends dire à tous les étages: Balthazar.



Balthazar n'a jamais été foncièrement capitaliste, c'était un socialiste de toute évidence: lui aussi était absolument opposé à l'idée d'une multiplication des centres de profits et je ne vous fais pas un dessin concernant les demandes d'augmentation: il était toujours contre sauf pour les siennes.





Au clair de la lune, mon ami Picsou,

Prête-moi ta plume,

Pour écrire un mot,

Ma chandelle est morte,

je n'ai plus de feu...