Malade

Semaine un peu difficile. Mini grippe ou bronchite, je ne sais pas, mais assez patraque.
Cela permet de se dire qu'être en bonne santé représente vraiment le plus grand bonheur.
Chaque hiver, je ne peux m'empêcher d'imaginer le calvaire qu'ont dû vivre les soldats dans les tranchées lors de la première guerre, lorsqu'en plus ils étaient malades en plein hiver.
Ils méritent largement les cérémonies du souvenir. 
Leur souffrance devrait nous faire encore plus apprécier notre monde actuel très confortable en matière de santé et nous rappeler l'indécence qu'ont certains à abuser de la sécurité sociale. 
Ne me prenez pas pour un égoïste, vis-à-vis des SDF d'aujourd'hui, mais la société offre la possibilité d'abris, même rudimentaires, et d'hospitalisation.

Comments

[Wei & Co]

Il y a quelques semaines , un dialogue vécu et subi .



À la recherche d'un livre de Jacques Chauvin qui aurait échappé à notre vigilance.



Dans un commerce de la ville en train d'écarter " Mille et une astuces pour faire passer un livre pour un chef d'œuvre " de Marc Lévy et "Mille et une astuces pour faire croire que vous êtes intelligente " de Katherine Pancol et "Mille et une astuces pour vous convaincre du bien fondé de votre médiocrité " de Gavalda .

Ces livres que l'on ne trouve pas dans les véritables librairies .





" Où se trouvent les livres de Jacques Chauvin , s'il vous plaît ?"

" Vous avez regardé dans les livres de poche ?"

"....... Il ne me semble pas que Jacques Chauvin ait ,un jour, été publié en livre de poche...."



Et j'ai préféré en rester là , le silence étant un commentaire en soi..



Les Portes du Valois?



Elles sont déjà grandement ouvertes ....





Tous ces prix d'appel, ces trucs en tête de gondole, cette littérature écrite par des moyens pour des moyens ,ces Musso placides , ont le défaut de cantonner dans la crasse intellectuelle et de maintenir la tête dans la bassine .



Et s'il n'y a qu'un seul livre à lire dans une vie, autant en lire un, digne de ce nom.



Rien qu'après avoir lu une phrase de Cioran ou de Bourdieu, on se sent déjà plus intelligent .

Une phrase apparemment modeste et un impact loin de l'être .