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Le blog de Renaud BELLIERE
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12 juillet 2013

Cumul

J'entendais hier le maire de Marseille qui annonçait entre autre qu'il se représenterait aux municipales car Renaud Muselier, son dauphin (qu'il aurait choisi) a été battu aux législatives.
Et ensuite de dire que la loi anti-cumul ne passerait pas au Sénat. Tout comme l'obligation de transparence. Avouant payer l'impôt sur la grande fortune.

Contre la loi anti-cumul ? Son principal argument : un maire doit être parlementaire pour arriver à faire passer ses dossiers auprès de l'Etat. Bel aveu d'un dysfonctionnement démocratique si tel était le cas ! Un maire non parlementaire n'a donc pas d'utilité !
Et être proche du terrain. Pourtant, rien n'interdira au parlementaire d'être conseiller municipal ou départemental "de base".
Et n'oublions pas que les députés (pas les sénateurs effectivement) sont quand même élus au suffrage universel.
Et souvenons-nous que le rôle d'un parlementaire est de faire les lois nationales et pas de jouer le marchand de tapis pour son petit coin.

Alors le cumul, une assurance anti-chômage (on peut perdre une élection sans pour cela être obligé de retrouver un travail) ?
Ou un bon job bien payé ?
Si je reprends les propos de M. Gaudin, il dit avoir commencé sa carrière comme enseignant et avoir arrêté son travail lorsqu'il a été élu. Qu'il avait donc besoin de ses indemnités pour vivre car c'était ses seuls revenus. 
Tout-à-fait d'accord, mais avouons que peu d'enseignants payent l'impôt sur la grande fortune avec ce qu'ils gagnent. 
Que les anti-cumuls aient au moins la bonté de reconnaître que si le désir de verrouiller les postes pour conserver le pouvoir les anime, l'argent est également un puissant moteur.
Je me souviens d'une personne qui proposait d'autoriser tous les cumuls, mais avec la condition pour l'élu de ne retenir l'indemnité que d'un seul mandat. Cumul des fonctions, pas des indemnités.

Le lobby des parlementaires (et particulièrement les sénateurs moins nombreux que les députés mais coûtant plus chers) finit par peser lourd sur les dépenses.
En forçant par exemple les gouvernements successifs à ne rien changer au "fromage".
La réforme avortée du regroupement conseil régional - conseil général a finalement abouti à réduire par 2 le nombre de cantons, mais avec 2 fois plus d'élus !  Un seul bénéfice : peut-être un peu plus de poids des partis.

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