Une ville magique

Une ville magique. C'est ce que ressent Cécile Duflot de Marseille (hier sur France Inter ou Europe 1, je ne me souviens plus).
Mais Sarkozy y a fragilisé la cohésion sociale a t'elle précisé.
Ouf, on avait cru que c'était une guerre de nouveaux gangs sur fond de drogue.
Ça va donc s'arranger très vite puisque Sarkozy n'a plus de son mot à dire.

Tant qu'une certaine gauche bobo ne comprendra pas que le mal existe et que nous ne sommes pas des bisounours, les délinquants auront la vie belle.

Le fait de poser un diagnostic, un simple diagnostic, c'est-à-dire une photographie, est insupportable à cette gauche. Et ça a fini par complexer tout le monde.
Est-ce iconoclaste de dire que des familles sont parties en digue-digue ? Que les principes d'une vie en société, avec ses contraintes (ou ses devoirs pour utiliser un mot souvent prononcé) leur sont devenus étrangers. Que le respect d'eux-mêmes ne fait plus partie de leur mode de pensée. Ainsi, avoir bu ou s'être drogué devient une excuse qui doit conduire à l'absolution : "je n'étais plus moi-même, j'ai pété les plombs." Bref, pas ma faute.
La culture, la curiosité ou simplement le désir de s'instruire, de connaître son histoire, de comprendre le monde, d'élargir son champs de connaissances disparaît dans certaines familles.
Difficile d'échapper à la médiocrité dans ce cas, et difficile d'imaginer qu'une société se construit avec tous.
Le chômage est pour cela un drame, mais ne peut pas être une excuse à la violence contre les autres.

Comment un ignorant crasse qui n'a pour seules références ou horizon que des séries ou téléfilms idiots, des casquettes Lacoste, des chaussures Nike, des voitures allemandes et un quartier limité à 2 pâtés d'immeubles peut-il échapper à l'attrait de l'argent facile ? Facile mais violent.

Les politiques gouvernementales ne doivent plus viser des catégories trop étroites et limitées : les jeunes, les chômeurs, avec des mesures d'urgence, à court terme. L'enjeu est de responsabiliser à nouveau la société, c'est-à-dire tout le monde, sans distinction d'âge, de milieu ... 
L'éducation passe par savoir dire non au désir de l'enfant qui cherche les limites. A ne plus jamais dire non, on a repoussé les limites admissibles chez certains ... qui sont devenus adultes.

Je frémis toujours lorsque j'entends un "people" dire : je fais ce qui me plaît sans me soucier des autres. Ou on doit me prendre comme je suis. Non, l'autre a le droit à des égards et le monde ne tourne pas autour de lui seul.