Politique

La vie politique amiénoise est, comme partout, complexe.
De façon exacerbée comme dans les communes où les partis gèrent la politique locale.
Ce qui, heureusement, n'est pas le cas à Villers et dans nombre de petites villes.
Bien que les socialistes, avec l'obligation de listes bloquées pour les petites communes lors des futures élections municipales, viennent de politiser à tout crin la vie locale rurale. Dommage.
Mais revenons à Amiens.
Une rivalité entre l'UDI et l'UMP se faisait de plus en plus forte pour les municipales; avec 2 voire 3 listes à la clé pour le centre et la droite.
Les prétendants réclamaient ou attendaient l'arbitrage national.
Et pouf, le maire socialiste actuel a décidé tout à trac de ne pas briguer de second mandat.
Et c'est au tour de la gauche d'avoir pléthore de candidats plus ou moins déclarés.
UDI et UMP, en bon stratèges (et après un sondage du Courrier Picard qui a calmé quelques ardeurs), se sont mis d'accord sans attendre l'éventuel arbitrage national.

Décidément, même dans les villes baignées par une rivière, la politique n'est jamais un long fleuve tranquille.
Mais la capitale régionale montre peut-être l'exemple à suivre.