Râleurs
Le français est râleur. C'est quand même vrai.
Il y a 2 jours des auditeurs s'exprimaient sur la SNCF.
L'un d'eux dit que la ligne qu'il emprunte n'est pas encore électrifiée et que les retards sont nombreux car les machines diesel sont vétustes. Puis il ajoute qu'il est prévu de l'électrifier (non, ce n'est pas Paris-Laon), et conclut aussitôt. De toute façon, ça n'arrangera rien.
A quoi bon faire quelque chose alors.
Le prix du transport ferroviaire est considéré comme élevé. C'est vrai que cela constitue un gros poste budgétaire pour les utilisateurs réguliers, mais il faut savoir que ce sont les Régions, donc nos impôts qui comblent le déficit des lignes TER.
Même si l'usager ne paye pas le vrai prix, ce n'est cependant pas une excuse aux différents problèmes rencontrés par la SNCF.
Je me suis toujours demandé lorsque j'étais conseiller régional, pourquoi les élus régionaux ne communiquaient pas clairement les prix. Tel, par exemple l'impression sur le billet : coût réel tant; prix payé par l'utilisateur tant et subvention régionale tant.
La sécurité sociale commence à le faire.
Car à force de ne plus rien comprendre, on s'abêtit.
On le voit par exemple pour les retraites. Plus personne n'en comprend le financement, plus personne ne sait exactement ce que recouvre tel régime (les régimes spéciaux par exemple).
Plus personne ne comprend le revenu d'un ménage si l'on ajoute les aides et ote les impôts,
Plus personne ne comprend le prix d'un repas de cantines, etc ...
L'opacité rend difficile les réformes. Et de cela les gouvernements successifs, mais aussi les élus locaux sont responsables.
C'est pourtant simple de communiquer, n'est-ce pas Monsieur le maire ?