Rythmes scolaires
Sujet tabou à Villers ?
Apparemment oui car le maire est bien muet. Difficile d'être maire et militant socialiste par moment !
Il sait, au fond de lui-même que cette réforme bâclée met à charge de la commune des coûts qui ne vont même pas diminuer le déficit de l'Etat car ces dépenses sont dues à des prestations nouvelles.
Que M. Peillon ait voulu supprimer une réforme imaginée sous le mandat Sarkozy et pas très bonne, soit. Mais pourquoi n'être pas revenu à la situation antérieure ?
Trop simple.
Ou parce que ça n'est pas socialistement imaginable. Il fallait être différent. Avec l'argent des communes, pas celui de l'Etat.
Quant à l'imagination de la réforme : une totale inégalité de traitement des enfants entre les communes, des jours de repos différents d'une ville à l'autre.
M. Peillon sait-il qu'il y a des services de transport scolaire qui n'ont pas la souplesse d'un taxi ? Une ligne de plus est coûteuse, mais cela interpelle peu le ministre, coincé dans ses certitudes et son ignorance des réalités.
Sait-il qu'il y a des familles qui auront quelques difficultés à gérer les jours sans école (mercredi ou samedi, c'est selon) selon que leurs enfants soient dans une commune ou une autre.
Une réforme coûteuse (a t'on besoin de cela maintenant ?), souvent inutile (en 3/4 d'heure emmenez-vous des enfants à la piscine, au stade ou à la médiathèque, habillage et transport compris ?). Une telle réforme pour faire 3/4 d'heure de dessin ou de jeux, la belle affaire !
Je soutiens donc les parents et les enseignants grévistes.
Cette réforme inutile pour nos enfants et coûteuse pour la ville a même été abandonnée par des villes qui s'y étaient risquées cette année (ex. Boves dans la Somme)