Que croyez-vous qu'il arrivât ?
Je savais que le maire ne répondrait pas aux questions. Il ne répond jamais à rien. Et s'assoie sur les règlements qu'il a pourtant lui-même concoctés.
Mais je tenais à ce que ses colistiers prennent connaissance des interrogations posées dans mon courrier (voir le blog d'hier).
J'ai donc déposé des copies des courriers sur la table du conseil municipal.
Sur ce, le maire arrive et me dit qu'il est interdit de déposer des tracts.
Je lui ai proposé, au cas où la diffusion aux conseillers de questions posées conformément au règlement intérieur, serait interdite, de me faire évacuer par la police qui, justement ce soir-là, siégeait dans la salle.
Le plus comique fut la fin du conseil.
Ayant tellement peur que je pose (ou d'autres conseillers) mes questions après le vote de la dernière délibération, il a clos la séance sans reprendre son souffle pour éviter un blanc, d'un "adopté à l'unanimité la séance est levée merci mes chers collègues" et s'est levé sur "mes chers collègues".
Je pense que certains conseillers de sa majorité qui avaient lu ma lettre (bien que certains aient essayé de la cacher le plus vite possible) en rient encore.
Tout cela est désolant, mais surtout totalement indigne d'un maire.
Engager aujourd'hui des dépenses de fonctionnement que nous estimons à 10 points d'impôt sans prévenir qui que ce soit est tout simplement scandaleux.
Heureusement que d'autres élus seront capables d'économiser pour arrêter les actuelles gabegies financières.
Ne pas informer de ce que seront les rythmes scolaires est tout aussi méprisable.
Mon blog, posté hier en milieu d'après-midi avait reçu 450 lecteurs hier soir.
Il était donc inutile pour le maire de vouloir que je ne diffuse pas ma lettre aux 26 conseillers présents; certains l'avaient déjà lu.