Paraphe Design
Paraphe Design, pour les cotteréziens, c'est Cuir Auto Shop.
Cette société reprise en début d'année par Diane Delbyck, spécialiste en reprise-sauvetage d'entreprises, fait déjà beaucoup parler d'elle.
Visite ministérielle il y a peu, d'élus axonais et d'entrepreneurs cotteréziens vendredi dernier.
Pied de nez à l'article catastrophe de Libération qui n'en finit pas de régler des comptes avec le F.N. quitte à écrire n'importe quoi et nuire à la ville et ses habitants.
Madame Delbyck a décidé de s'appuyer sur les compétences localesl. Allié à un savoir-faire certain, du personnel et du sien propre, l'entreprise redémarre. Et bonheur pour tous, crée de l'emploi.
Il faut dire que cette femme respire l'énergie et sait la communiquer.
Cet ancrage français me fait penser à celui du dirigeant de la marque de chaussure Tod's en Italie qui a décidé, à l'inverse de nombreux concurrents, de conserver son appareil de production "chez lui" en Italie.
L'Europe a des atouts que les multinationales oublient chaque jour sous la pression des actionnaires.
Heureusement qu'il subsiste des entrepreneurs croient en nos atouts.
Vendredi, des discours politiques se sont fait entendre vantant l'emploi local et leur implication pour le sauvegarder.
Pourquoi, dès lors que des élus ont à décider eux-mêmes vont-ils chercher ailleurs des compétences qui existent localement ?
Des exemples : l'Apei de Coyolles va construire un bâtiment : 3 cabinets d'architectes ont été pressentis (2 de Paris, 1 de Châtel-Guyon en Auvergne !).
la maison de retraite du CAS de Paris à Villers : 3 cabinets parisiens;
le restaurant scolaire de Villers : 1 cabinet de Dijon.
L'Opal (office HLM du département de l'Aisne) : 1 cabinet de Nantes qui embauche des stagiaires pour "renforcer" ses équipes (cf leur site internet).
Je ne plaide pas pour ma paroisse, mais qu'on ne me dise pas qu'il n'y a pas dans l'Aisne ou en Picardie des cabinets qui ont l'expérience de ces projets.
Expérience qui hélas, disparaît peu à peu si le tissu local ne fait plus appel à eux.
Mieux vaut permettre à de jeunes stagiaires d'aller se faire plumer à Nantes ...