Pas facile facile
Il ressort des urnes une absence de majorité pour le conseil départemental de l'Aisne.
La formation arrivée en tête est l'UMP-UDI. Sachant que lors du précédent mandat, UMP et indépendants ne votaient pas de la même façon, il va falloir que les nouveaux élus fassent preuve de dextérité diplomatique, mais aussi de bons et loyaux échanges.
Les représentants départementaux "officiels" de ces partis, hier soir à la télévision, auraient tout intérêt à laisser les intéressés discuter entre eux car leurs commentaires n'incitaient pas à croire en des jours meilleurs.
Nous n'attendons pas en tant que citoyens que tel ou tel parti domine, mais que les positions soient claires et suivies.
La prochaine étape sera l'élection régionale : servira t'elle à recycler les battus de ces départementales ? On verra.
Autre réflexion, la succession des candidats FN ne sachant que répéter la même tirade sur l'UMPS devient lassante.
Si les français ne supportent plus la langue de bois des partis traditionnels, ils risquent bientôt d'en être de même avec ce slogan de "UMPS".
Je le redis : des programmes plutôt que des slogans, voici ce que nous attendons de nos élus. Quand arriveront-ils à comprendre ça ?
Un commentaire provenant, je suppose, du Front de gauche me signale que j'aurais mal lu un tract et que j'ignorerais que Franck Briffaut serait à la commission transport à la Région, mais sans "y briller", et que peut-être serais-je de concert avec lui.
La réponse est simple : lorsque j'étais conseiller régional, je siégeais, tout comme Franck Briffaut dans cette commission transport présidée par Daniel Beurdeley, élu communiste, agréable et efficace et avec qui les rapports ont toujours été courtois et respectueux. Franck Briffaut y fait plus que de la figuration car il connaît parfaitement bien ce sujet, ce que tous les membres de la commission, y compris son président reconnaissent.
On peut ne pas être d'accord avec ses adversaires politiques sans pour cela tomber dans le dénigrement ou la mauvaise foi.