eau et assainissement
Décidemment, ce sujet anime les conseils municipaux.
Jouer sur la répartition des taxes (dans la mesure des possibilités) permet de réguler le tarif du m3 (eau et assainissement) payé par le consommateur tout en réservant un budget plus ou moins fort pour l'eau ou l'assainissement.
Pour faire des travaux soit dédié à la production et l'acheminement de l'eau, soit à la collecte et le traitement des eaux usées.
Lors de mon mandat, la communauté de communes avait envisagé de prendre la compétence assainissement et ainsi de mutualiser le coût de ce service. Le hic est que les "villages" n'avaient, à une exception près, jamais consacré d'effort pour leur assainissement, alors que Villers venait de terminer sa nouvelle station d'épuration et pouvait ne pas augmenter le cout pour les habitants. Autrement dit, la communauté de communes prenait le budget (que Villers abondait à plus de deux tiers), et l'augmentait pour payer l'assainissement des "villages".
La solidarité ayant ses limites, j'avais pris la décision de refuser.
M'attirant les foudres de Michel Laviolette et de Jean-Claude Gervais (peut-être à l'époque pour des visées électorales côté conseil général, dorénavant départemental).
Aujourd'hui, c'est un peu différent, mais je comprends parfaitement la décision de l'actuel maire sur le sujet de l'eau.
Et ne m'étonne pas de la réaction des mêmes et de M. Pruski.
Décidemment, l'eau ne forme pas que de longs fleuves tranquilles.