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Le blog de Renaud BELLIERE
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1 mars 2018

Alors prêts à prendre des vacances forcées ?

La réforme des régimes spéciaux est un vieux serpent de mer qui illustre le dialogue social à la française. C'est-à-dire l'immobilisme.
S'il est certain qu'il faut respecter les avantages anciens qui sont peut-être ou certainement à la base du choix d'un métier (je pense aux taxis qui payaient cher leur droit d'exercer, méfait du numerus clausus, aux fonctionnaires avec l'emploi à vie et une retraite assez jeune ...), il devient inimaginable qu'on ne puisse pas changer des règles édictées en d'autres temps.
On mesure les effets de l'Europe qui ne voit que par le prix le plus bas sous prétexte d'une libre concurrence entre des états qui n'ont pas les mêmes règles sociales ni politiques. C'est désolant, dévastateur, mais c'est ainsi.
On pourrait espérer que les politiques corrigeraient le tir, mais l'organisation de l'Europe et l'ouverture rapide à un tas de pays aux règles très différentes font que ce n'est pas demain la veille.
Il faut donc s'adapter comme on nous le répète, et surtout survivre.
Il y a donc nécessité de réformer les statuts professionnels en alignant autant que faire se peut les régimes sociaux et de retraite.
Les rémunérations ne sont plus inférieures aujourd'hui dans le public (parfois même choquantes pour des conseillers ministériels et présidentiels et  certains hauts fonctionnaires).

Les syndicats SNCF ne peuvent demander à l'Etat ( l'état c'est nous, n'est-ce pas ?) d'absorber le déficit d'exploitation (qui n'est pas forcément le fait du personnel) et de combler également le déficit du régime des retraites.
Que cela perdure pour ceux qui sont déjà embauchés, certes, mais le statut doit évoluer pour les nouveaux.
Les trains ne sont plus à vapeur et on vit beaucoup plus vieux.
Alors, préparons nous à une grève ruineuse pour le pays.
Un mois, c'est peu si je compare au nombre de mois cumulés de grève depuis disons, ces 30 dernières années.
Et de toute façon, quelles que soient les propositions du gouvernement, grève il y aura.
Pas le jour de la manifestation a dit la CGT qui ne veut pas empêcher les grévistes de se déplacer.
Pourvu que les régions en charge des TER n'interdisent pas leur roulage par solidarité avec la CGT
Tant qu'à paralyser le pays, invitons routiers, agriculteurs, taxis ... à débrayer. La débâcle sera accélérée. 
Qui payera ? Les entreprises les moins solides tomberont. Resteront quelques puissants groupes industriels ou financiers qui se feront un plaisir de délocaliser ou de ramasser les miettes.

Nous vivons une époque formidable. 

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