La blague du jour

RTL : un restaurateur parisien a proposé l'échange de son restaurant contre un poste à la RATP.
Façon d'attirer l'attention, dit-il.
Réponse d'un cadre de la CGT : vous n'avez qu'à contacter le gouvernement par pigeon voyageur pour qu'il nous entende enfin (ça n'est pas au mot près)
Le restaurateur : moi, je demande surtout à travailler.

Le cadre de la CGT a tout-à-fait raison : qu'il contacte lui-même le gouvernement par pigeon voyageur (ça rappellera le siège de Paris en 1870) ou par tout autre moyen (en assistant par exemple aux réunions de concertation) et ne prenne pas en otage le pays.

Sinon, de nombreux auditeurs reprochaient au gouvernement d'avoir lancé le projet "retraite" avant les fêtes. L'erreur est surtout de l'avoir lancé avant des élections syndicales : il y a forcément de la surenchère. Et le pays en souffre.
La seconde erreur, partagée, est qu'il n'y a pas de culture de la négociation.
Les gouvernements préparent à la va-vite des projets imprécis alors qu'il faudrait des états des lieux sérieux (un conseiller du gouvernement ignorait même que les professions libérales cotisaient depuis des lustres à un régime par points !) et des propositions réfléchies.
Les syndicats devraient admettre que les sociétés évoluent et qu'il faut des adaptations, éviter de faire des gtèves préventives (ce qu'on vit depuis 2 mois), et négocier en faisant des propositions constructives et tout aussi étayées que celles que le gouvernement devrait faire : pas gagné !
Enfin 3ème erreur, E. Macron a voulu écarter les corps intermédiaires, et les syndicats en premier lieu, qu'il jugeait d'un autre temps.
Pour cela, il a failli gagner : les gilets jaunes ont pris le pas pendant un temps sur les syndicats. On a vu le résultat.