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Le blog de Renaud BELLIERE
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26 avril 2006

Sur la tête

Sommes-nous tombés sur la tête ?
Les médias, les partis nous parlent du futur président et dissertent sur les chances individuelles de chacun. Alors qu' AUCUN programme n'a encore été évoqué.
La dette de la France (environ 2 mille milliards d'euros - environ 33.000 € par citoyen) nous met en situation de grand péril : il suffirait que les chinois investissent massivement chez eux pour développer leurs zones rurales (ce qui est possible) et placent chez eux les capitaux qu'ils investissent actuellement aux USA et en Europe, et les taux se tendraient.
On a une expérience de ce type de problème : l'Argentine et la Russie. Il y a début de faillite; ça commence par l'impossibilité de payer les fonctionnaires et leur retraite.
L'état n'a pas d'autre argent que celui des français rappelle le pdg d'Essilor, Xavier Fontanet qui ajoute que l'état est dans la situation d'un enfant qui aurait le carnet de chèque de ses parents.
Des exemples de "guérison" existent : le Canada qui en 10 ans a fait baisser sa dette de 80 à 20 % de son PIB sans baisser sa croissance et qui repart bien maintenant avec une croissance qui dépasse 2;5 %. On sait de façon certaine que plus le pays est endetté plus sa croissance est faible. Inutile dans ce cas de parler de modèle français, inutile aussi d'envisager de meilleures retraites, de meilleurs soins, de plus de travail.
Mesdames, Messieurs les patrons de partis et commentateurs politiques : parlez vrai. Ne repartons pas, après 4 mandats présidentiels attentistes et passifs en matière de traitement de la dette, pour un nouveau mandat qui nous affaiblirait encore plus.
On a fini par comprendre qu'il fallait préserver la nature, finira t'on par comprendre qu'il faut combattre l'endettement et éviter de sacrifier les jeunes par notre incompréhension à vouloir entendre la vérité ? Aidé en cela par nombre de partis pour qui il faut gagner et voir après.
A villers, à notre échelon, nous avons traité (et continuons à le faire) cette gangrène économique, cette machine à fabriquer de la pauvreté, qu'est l'endettement. C'est dur, c'est impopulaire et ça fait râler, mais il fallait le faire.

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Commentaires
J
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