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Le blog de Renaud BELLIERE
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26 juin 2007

Législatives - retour

Le dernier commentaire portait sur les législatives.
Tous ceux qui ont assisté à mes réunions savent que j'étais candidat pour porter le message du centre : ouverture, travail en commun des diverses sensibilités politiques, tolérance et liberté de vote sur chaque dossier.
Je n'ai jamais caché que je n'avais aucune chance d'être au second tour. Chaque candidat du MoDem le savait d'ailleurs au vu des sondages. Je continue à penser que la voie du centre est une bonne voie.
François Bayrou avait demandé à un certain nombre de personnes d'être candidates. J'ai accepté, il était hors de question que je quitte un navire lorsque la tempête se levait, même si de nombreuses sirènes m'appelaient dans des eaux calmes.

Je reste persuadé qu'il ne faut pas confondre ouverture et débauchage.
L'ouverture, c'est venir avec ses convictions et travailler à un "programme commun"; ça n'est pas se rallier à un programme préétabli accepté lors d'un premier tour par une minorité, ne l'oublions pas.
Car la richesse d'une proposition, c'est d'avoir été partagée, et de contenir des idées diverses dans lesquelles le plus grand nombre se reconnaît. Cela s'appelle enrichir une loi.
J'avais axé mon message sur ces seuls points : des points de portée nationale.
La gestion d'une municipalité, c'est tout autre chose. Pas de décisions nationales : du concret.
Mais là plus qu'ailleurs, pas de dogmatisme, il faut essayer de trouver le meilleur consensus (consensus n'est pas un gros mot politique ai-je écrit dans un tract).
C'est pourquoi je m'étais engagé à ouvrir un siège à l'opposition à la communauté de communes et que je l'ai fait. La rupture avec mes amis de l'UMP date de cette époque : ils m'ont combattu pour la 1ère fois au conseil municipal, et durement,  pour éviter que Madame Caron ne soit élue déléguée communautaire. Elle l'a été, preuve que les décisions justes finissent par triompher.
La grosse différence avec ce groupe de mes anciens amis est certainement là : je refuse que l'opposition n'ait pas les moyens de s'exprimer. Ils préfèrent ne pas partager les décisions, persuadés que les oppositions n'ont rien à proposer ou qu'elles doivent être regardées comme des adversaires.
Mon attitude constante lors des conseils municipaux a toujours démontré au contraire que je m'attachais à ce que toutes les explications soient données à tous les conseillers quelle que soit leur appartenance politique; et que je n'ai jamais hésité à faire amender une délibération si une proposition intéressante était faite par qui que ce soit.

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