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Le blog de Renaud BELLIERE
Le blog de Renaud BELLIERE
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11 janvier 2008

Un peu long : mes voeux

Désolé, mais mon discours lors de la présentation des voeux a été aussi long que cela.

Inquiétante cette année  qui a vu la France enfin comprendre  que la dette toujours croissante mobilise maintenant 90 % de l’impôt, et charge chaque famille d’environ 90.000 € ;

Surprenante cette année qui a vu la France occulter le débat sur cette fiscalité qui fait mécaniquement tomber les entreprises familiales dans le giron des investisseurs étrangers ;

Si française cette année  qui n’a pas vu évoluer notre incapacité à accepter toute réforme, alors que nos voisins s’adaptent à un monde certes dur, mais dans lequel les peuples les plus pauvres veulent et se donnent par nécessité les moyens de croquer dans le gâteau du confort.

Les promesses, les rêves irréalistes et intenables nous font baisser le regard de peur d’apercevoir la réalité, nous rendent égoïstes dans nos comportements, dans nos demandes à la société, alors qu’il nous faut, vite et impérativement, être solidaires, c'est-à-dire partageurs dans l’effort et la contribution à la richesse nationale.

Nous n’avions pas de pétrole, mais nous avions des idées : accroître la dette, relever les cotisations en diminuant les capacités de production : était-ce cela les bonnes idées ?

C’est par ces phrases, Mesdames et Messieurs que j’avais commencé mes vœux en 2006, en résumant l’année 2005, année du Non à la modification de la constitution européenne.
Je fais ce retour car j’y ai aperçu quelques grands thèmes de la campagne présidentielle.
Et l’élection présidentielle fut bien le grand événement politique de 2007.

Mais revenons à notre échelon municipal

Une année culturelle

avec des concerts de musique classique : Bizet et Saint Saëns en avril,  Vienne en guerre en novembre, un concert d’orgue et chant, le superbe concert du quatuor Orteo en novembre qui nous a permis d’entendre de jeunes mais déjà confirmés musiciens de renommée internationale, les concert des professeurs de l’école de musique en mai et en décembre.
Sans oublier les concerts des formations de l’harmonie municipale, le concert de Michel Delpech, ou les chansons de la 1ère guerre mondiale en juillet, mais aussi le jazz dans la rue fin juillet, la fête de la musique, ou Ben Zimet le plus grand chanteur yiddish actuel, Kamini ou encore les valses viennoises

Je me permets de signaler que les concerts en plein air se sont déroulés sur la place du Dr Mouflier qui est devenue un lieu incontournable de la convivialité à Villers.

Du théâtre également avec Une femme du monde de Feydeau par le théâtre des Baladins, les Tréteaux de France de Marcel Maréchal pour les lycéens, ou un époustouflant Caligula avec la troupe Antonio Labati. Cette pièce que l’on peut qualifier de difficile a également servi de support à un travail avec les collégiens

Une exposition de peintures congolaises inaugurée en présence de Tati Loutard écrivain et ministre des hydrocarbures, une exposition de peintures haïtiennes inaugurée par l’ambassadeur d’Haïti, des contes avec Mimi Barthélemy, un écrivain en résidence Frédéric Fajardie qui a tant travaillé avec les écoles. 

Et toujours Connaissance du Monde, les conférences de la société historique avec cette année la réunion de la société historique régionale et une inoubliable conférence de Françoise Chandernagor,

les soirées du video-club, les expositions de photos, la fête du cinéma, le salon de la gastronomie, les expositions thématiques au musée Dumas, et pour ouvrir les plus jeunes à la curiosité culturelle : les classes médiathèque, les classes dumasiennes.

Je vous ai donné le tournis, et ce n’est là qu’un rappel des évènements culturels les plus marquants.

Et oui c’est cela Villers.
Il se passe tant de choses et on les oublie si vite.

Pour mieux accueillir ces manifestations culturelles, la ville a engagé cette année de nombreux travaux :150.000 €
la réfection de la petite salle du cinéma, de la salle de la maison du parc, de la salle Démoustier
A propos du cinéma, l’opération promotionnelle lancée par la ville en fin d’année a été un franc succès avec 1.192 entrées.

Une année sportive

aussi avec le spectacle de catch en mars, le forum des associations sportives, le trophée des sportifs qui a permis d’honorer les très bons résultats des sportifs et l’engagement dévoué des bénévoles au service des autres et de leurs clubs.
Oublierais-je le départ de la 4ème étape du Tour de France avec sa kyrielle d’évènements : l’exposition de photos à la médiathèque, inaugurée par Bernard Thévenet, la conférence de Jean-Paul Ollivier, le film de Jean-Jacques Brouard, et la présence des grands champions cyclistes.
J’en profite pour vous annoncer que nous découvrirons samedi 2 février à la Maison du Parc le film réalisé par le video-club du foyer culturel et les photos prises ce 11 juillet

Des travaux également cette année pour le sport : 190.000 €

le bureau des sports, les sanitaires à Germain Thibaut, les vestiaires à Gatineau, mais également la salle des arts martiaux détruite par vandalisme.

Une année au service de nos enfants

avec une fréquentation accrues aux activités organisées par le service jeunesse .
Le lancement du projet de création d’une classe supplémentaire à Valentin Clavez. Nous anticipons une ouverture de classe prévisible.
La ville se trouve cependant dans une situation inconfortable car l’éducation nationale a reçu pour instruction de ne rien dévoiler des cartes scolaires et des ouvertures/fermetures de classes avant les élections municipales.
Facile pour la ville de prévoir une ouverture de classe et le besoin en personnel municipal (je parle des ATSEM, des agents d’entretien).
Le budget sera voté et l’état risque de nous contraindre à des dépenses nouvelles.
Je ne parle pas de la réorganisation des inspections de l’éducation nationale qui, sans aucune concertation, nous raccroche à Château-Thierry.
Certainement parce qu’il est plus facile pour l’inspecteur, les enseignants et les parents  de se rendre à Château-Thierry qu’à Soissons.

Mais passons.
Je continue en rappelant le spectacle de magie fin juin, le financement de deux classes de mer, les spectacles de fin d’année, d’une qualité rare et appréciée,  pour les maternelles et les élémentaires.

Un peu en marge, la signature de la charte PNNS (programme national nutrition santé) signé avec Xavier Bertrand alors ministre de la santé et des solidarités

D’importants travaux de rénovation ont été également été faits dans les écoles : 189.000 €
Je ne les détaille pas ; pas plus que les dotations substantielles de matériel. Je vous renvoie à la passionnante lecture des bulletins municipaux d’information de 2007.
Je ne citerai que l’engagement des travaux de mise aux normes et d’agrandissement de la cuisine du restaurant scolaire

Une année d’entretien du patrimoine de la ville, et d’urbanisme.

Là, on entre dans du « lourd » : 1.850.000 €

Disons simplement, en vrac,

l’aménagement de la nouvelle trésorerie dans la cour de la cité administrative. Les anciens locaux libérés pourront être affectés au point emploi et à la mission locale, qui céderaient eux, leur place à un local libre pour les associations.

Les travaux de réfection de la couverture de la médiathèque prêts à être lancés après moult discussions plus âpres les unes que les autres avec les assureurs et après le désistement d’une entreprise.
Des menuiseries de l’église

La piste cyclable route de la Ferté-Milon

Toujours des lampadaires et des armoires électriques pour supprimer les causes de pannes,  des rues refaites, des jeux d’enfants en plus

Le démarrage de l’aménagement du terrain d’accueil des gens du voyage.

Le bassin écrêteur qui protège la station d’épuration des forts orages

La mise place de lave-vaisselles, réfrigérateurs et cuisinières répartis  dans les salles municipales

Que Marie-Odile Syren, 1ère adjointe chargée, entre autres, des travaux, me pardonne, mais je ne citerai pas tous les travaux réalisés. Là encore je vous renvoie aux bulletins municipaux.

Une année toujours tendue en matière de logements

Juste quelques chiffres

655 demandes de logements HLM cette année (sans compter le stock des demandes 2006 non satisfaites) pour 177 logements attribués.
La réalité est donc que moins d’un quart des demandes de logements peut être satisfaite. Vous comprendrez que nous attendons très impatiemment  la construction des 98 logements de l’Opal et des maisons à 100.000 €, bloquée en l’attente de fouilles archéologiques au printemps.
Actuellement le nombre de logements en cours de construction ou à construire est de 329 (opération Opal comprise).

Cela ne parviendra même pas à satisfaire les demandes.
La construction de ces logements est cependant le meilleur outil dont nous disposions pour loger les cotteréziens mais aussi pour calmer le prix des logements qui s’était enflammé.

Quelques informations

L’étude du règlement de publicité touche à sa fin. Il permettra de réglementer les affichages publicitaires. C’est la conséquence du passage à plus de 10.000 habitants (la publication des chiffres officiels de population est imminente).

La commission d’accessibilité a été mise en place. Cette instance est importante car elle permet non seulement une expertise des faiblesses des aménagements publics en ce domaine, mais elle permettra d’aider à réaliser intelligemment les travaux afin de rendre Villers accessible à tous comme la loi va y obliger toutes les communes.
L’association pour la sauvegarde du château a été créée en septembre, et je remercie le préfet Evelyne Ratte de nous avoir accompagné et soutenu dans cette aventure.
L’état, mais aussi la région, le département, la communauté de communes, la ville de Paris sont membres de cette association.
Une première réunion s’est tenue en décembre

J’ai appris avec grand plaisir en lisant la revue Plume en Retz de ce mois-ci que Michel Laviolette avait saisi le président de la République en Octobre 2007 pour qu’il prenne une décision concernant la restauration du château.

Pour ma part, j’étais hier, en ma qualité de président de cette association, en réunion avec le préfet et le sous-préfet pour faire le point sur l’avancement de ce dossier.

Le TPG, comme elle s’y était engagée, travaille à démêler les origines de propriété, travail difficile, complexe mais  préalable et obligatoire à toute décision de transfert ou de cession des bâtiments.

L’établissement public de maîtrise d’ouvrage culturel (EMOC) doit reprendre la poursuite de la mission qui lui avait été confiée par les ministres Aillagon et Donnedieu de Vabres. Cet établissement est chargé de proposer un schéma directeur d’aménagement compatible avec ce lieu historique, pour que la DRAC puisse autoriser quelque travaux que ce soit autres que confortatifs.

La ville de Paris  doit se prononcer sur ses intentions, car elle est actuellement affectataire d’une grande partie de ce château. Rendez-vous est demandé au maire.

Le préfet m’a confirmé que les orientations budgétaires de l’état ne laissaient pas entrevoir de grands financements de l’état.

Nous savons, nous savions que l’avenir de ce château passera par un partenariat public-privé.

J’espère cependant que la requête auprès du président de la République lui donnera l’idée de célébrer son mariage au château de Villers-Cotterêts, et d’inviter le maire de Paris. C’est la seule possibilité efficace qu’il ait d’intervenir dans le cadre de sa fonction.

Je voudrais également vous dire que nous avons réalisé tous les projets sur lesquels nous nous étions engagés lors de la campagne municipale en 2001,
à l’exception

d’un numéro vert que nous avons remplacé par un accueil du public le samedi matin

de la création d’une structure bébé-nageur, faute de candidats

de créer un skate park, cette activité semblant en recul

de l’étude de la création d’un centre de formation-séminaire, cela étant

de la compétence de la communauté de communes

de construire un kiosque à musique, car nous avons fini par toujours donner priorité à d’autres programmes


Les finances sont maintenant saines
Cela ne veut pas dire confortable ; elles restent « tendues »

Sans vouloir vous assommer de chiffres, le budget principal, c’est environ 12 millions d’€, et aucun emprunt  fait en 2007.

La dette de 843.000 € en 2001 est aujourd’hui de 356.000 €. Presque 60 % de moins

La capacité d’auto-financement, c'est-à-dire ce qui reste après avoir payé le fonctionnement pour faire des travaux était de 109.230 € en 2002,
avec une pente descendante rapide et pratiquement en négatif.
Je rappelle qu’une CAF négative déclenche la mise sous tutelle des finances communales.
Cette CAF est cette année de l’ordre de 1.900.000 €. C’est juste bien

Et je précise pour mémoire que nous avons épongé cette année le déficit de la ZAD du Parc de 469.000 €
En clair, nous avons réduit la part des dépenses de fonctionnement, et l’endettement, profitant il est vrai de la baisse des taux,  pour permettre de rendre l’argent aux investissements sans avoir à emprunter.

Nous avons utilisé l’impôt pour Villers, pas pour les banques, et nous n’avons pas endetté pas nos enfants

Et pour 2008,

Dans 2 mois, les élections municipales.
Je ne m’aventurerais donc pas à exposer de futures orientations politiques.

A ce stade de mon intervention, il me reste à vous dire combien ces 7 années ont vite passé.
La société a évolué, la ville a évolué.

J’espère que les actions que nous avons menées ont pu vous satisfaire.

Oh je sais ! aucune décision ne recueille le plein assentiment, d’autant qu’il s’agit souvent de compromis d’équilibre.

Mais je puis vous assurer que j’y ai mis, ainsi que les élus de mon groupe avec lesquels, malgré les difficultés rencontrées, nous continuons à gérer la ville, tout mon cœur, tout notre cœur,

mais surtout toute notre énergie et toute notre réflexion pour essayer d’apporter les meilleures réponses aux cotteréziens.

Je puis également vous assurer, que l’on soit d’accord ou pas avec nos décisions, qu’aucune n’a été prise à la légère, et que nous pouvons toutes les motiver.

C’est pourquoi je continue à ne pas comprendre que l’on puisse, étant élu, faire abstraction de la seule chose qui devrait nous animer : la motivation de servir la ville et ses habitants.

J’arrive au terme de mon propos

Je voudrais remercier les élus.

Les oppositions qui au long de ce mandat ont su faire valoir leurs opinions et faire des propositions d’amendement aux délibérations que, pas si rarement que cela, nous avons accepté.
Je passe sur les votes systématiquement contre les budgets proposés. C’est l’habitude de toute opposition minoritaire qui, elle, peut le faire sans risque de bloquer le fonctionnement de la ville.

Dire ma gratitude et remercier les élus qui autour de moi, continuent jusqu’en cette fin de mandat à faire fonctionner la ville.

Dire mon admiration et remercier le personnel municipal qui a su mettre en œuvre nos décisions, et dont je tiens à souligner le dévouement au public. Et ça n’est pas un vain mot de circonstance. J’en veux pour preuve sa mobilisation à l’occasion de l’organisation du Tour de France qui avait jeté tous les services sur le pont.

Vous remercier de votre patiente attention

Je n’oublie pas que nous sommes en début d’année, et je vous présente, au nom du conseil municipal et en mon nom, des vœux de bonne santé, de bonheur et de prospérité à vos familles, à vos proches et à vous

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