Mini-stade et vanité
Le nouvel équipement de proximité "mini-stade" a été inauguré chemin de la Marlière.
C'est un équipement plus complet et plus "glamour" que les terrains de jeux que nous avions équipés de mini-buts de foot.
Notre intention était également que les ados et les enfants qui jouaient au foot sur ces terrains aient en charge la maintenance des filets. Reconnaissons que c'était spartiate, et que la tendance du toujours mieux fait partie de notre culture.
J'espère que nos ados et enfants s'y amuseront plus et mieux.
Je ne comprends donc toujours pas pourquoi cet équipement dont la mairie n'a pas à rougir a été baptisé en catimini.
Pas un mot au conseil municipal, pas une ligne en commission des sports, et hop, on le baptise du nom d'un ancien élu.
Rien à redire, cet élu avait fait un bon travail d'élu, mais c'est le fait du prince.
Par respect pour nos collègues, par respect pour la démocratie, nous avions toujours averti et fait approuver par le vote le nom donné à un équipement (je me demande même s'il n'est pas illégal de baptiser un équipement sans faire valider le choix en conseil municipal. Je n'interrogerais pas le préfet par simple respect pour l'élu dont le nom est honoré).
Où va la recherche de reconnaissance ? Il suffit de voir la plaque apposée sur l'hôtel d'entreprises inauguré il y a peu (je rappelle que l'opposition n'était même pas invitée) : ça fait un peu coucou qui vole le nid du voisin : le nom inscrit sur la plaque n'est pas celui de l'auteur de l'opération, mais celui de "l'inaugurateur".
Vanitas vanitatum et omnia vanitas