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Le blog de Renaud BELLIERE
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18 octobre 2010

Hier sur I-télé

Emission intéressante hier matin sur I-télé.
Alain Minc et un économiste universitaire dont j'ai oublié le nom discutaient des évènements.
Propos mesurés et réfléchis.
En voici quelques points marquants et qui m'ont parus de bon sens :
- Nous payons 30 années de micro-lâchetés.
- Il faut s'attendre à des ajustements des textes concernant la retraite tous les 5 ans en fonction de la situation du pays.
- L'important est de se tourner vers la Chine qui va devenir le moteur de l'économie, mais que faire pour participer à la croissance, car notre outil de production national ne permet plus guère de leur offrir des produits dont ils ont besoin.
- La discussion et les négociations se passent à 2, entre syndicats et gouvernement et pas à 3. Cela place le MEDEF entre le marteau et l'enclume lui laissant pour seul rôle celui frein qui est (et apparaît) odieux. Lorsque les entreprises auto-gèrent elles-mêmes sans le gouvernement, elles peuvent bien faire. A commencer par Renault dont les cadres ont fait un effort financier pour maintenir des emplois ouvriers. La solidarité peut donc s'organiser entre seuls partenaires sociaux.
- La question est bien celle-ci dans un pays qui a le plus perdu d'emplois industriels en 8 ans : comment réorienter notre production ?

Syndicats et gouvernement, et cette fois avec l'aide du Medef ont depuis l'après-guerre favorisé les grosses entreprises.
Cela est admissible, mais a été malheureusement de pair avec l'abandon ou l'ignorance des PME.
C'est certainement aujourd'hui une des erreurs à réparer au plus vite.
D'autant qu'on sait que l'Allemagne s'en sort vite et bien grâce à un dialogue social fort dans les grosses entreprises, mais également s'appuyant sur un fort réseau de PME  innovantes et réactives.

Si l'on regarde ce qui se passe en France, il y a encore du chemin à faire. Deux exemples pris dans mon métier :

la volonté du gouvernement de favoriser les grandes entreprises générales au détriment des PME, avec des marchés publics où les grosses entreprises font l'avance des fonds, le projet et la construction.
Les bénéfices sont transférés dans un autre pays ou continent. Qui paye l'impôt ? Quelle place reste t'il à la PME locale ?

L'auto-entreprise qui permet d'éviter des charges. Effectivement le prix final est un peu moins élevé, mais moins d'impôt rentre. Et qui paye cet impôt manquant : les petites entreprises qui emploient du personnel et payent les charges. Une fois encore, la petite entreprise se trouve laminée, l'emploi salarié détruit.

Luttons plutôt pour une réintroduction des PME qui permettent d'irriguer une économie dynamique localement .
Et nos retraites se paieront avec nos emplois.





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