conseil (suite)

Deuxième partie du discours du roi cotterézien lors de la séance de conseil municipal.
Suite et fin une prochaine fois.

Le maire s'est bien échauffé, ça commence à bouillir.
Il coupe sans cesse la parole et parle d'autres choses, voire de politique nationale. Rappelons qu'il s'agit toujours d'une discussion sur les budgets.
Même l'adjoint aux finances ne peut plus en placer une.

Vous remarquerez qu'il attaque Yves sur son appartenance à l'éducation nationale.
Dans l'extrait qui fera suite à celui-ci, le maire explosera lorsque Yves lui rappellera qu'il a été correspondant de presse, car cela ferait partie de la sphère privée ...
Ce serait risible, si ça n'était pathétique de la part d'un élu.

Il ne manque que le son :

... Yves Richard: « Mon intervention va un peu dans le même sens que celle de Monsieur Briffaut, donc je ne vais pas répéter la même chose, je voudrais juste dire qu’on est en début de conseil municipal avec des questions importantes et entendre dès le début qu’il faut qu’on se taise parce qu’on n’est pas d’accord avec vous, je trouve cela tout à fait anormal et donc on continuera à faire nos remarques sur les autres délibérations ».

Le Maire: « Non mais attendez, vous donnez des leçons, à ce que je sache tout le monde peut s’exprimer mais quand vous dites des choses comme celles que vous venez de dire alors que vous étiez plus mauvais, on vous le dira, et quand sur l’école vous disiez des âneries l’autre fois, je vous le dis aussi, encore une fois, on ne joue pas aux dominos ni au quatre vingt et un, on n’enlève pas une classe là pour la mettre ailleurs, non on se bat pour qu’elle ne ferme pas, c’est tout… »

Yves Richard : « c’est une bonne chose… »

Le Maire: « vous êtes à l’Education Nationale depuis longtemps et vous ne connaissez pas du tout le mécanisme, allez prendre des cours… »

Yves Richard : « Monsieur le Maire… »

Le Maire : « attendez, la preuve… »

Yves Richard : « qui donne des leçons là ? Vous n’avez pas le droit de donner de leçon...»

Le Maire: « et bien oui je vous donne une leçon parce que l’autre jour vous vouliez donner des leçons par rapport au vœu, aux écoles, en supprimant une classe à la Haute Borne pour la mettre ailleurs, mais vous avez vu ça où vous… »

Yves Richard : « j’ai dit… »

Le Maire : « le mieux c’est de se battre avec les gens, vous ne l’avez pas fait, et d’obtenir qu’on ne ferme pas de classe à Moncond’huy, et il n’y en a pas eu d’autres de fermées. Voilà c’est tout ».

Yves Richard : « je n’ai pas donné de leçon, j’ai juste… »

Yves Richard : « attendez on l’a même lu dans votre tribune… »

Yves Richard : « j’ai bien le droit d’exprimer mon opinion... »

Le Maire : « arrêtez de dire que vous avez le droit, oui vous avez le droit de dire des bêtises, moi aussi j’ai le droit de dire autre chose que vous… »

Yves Richard : « de dire des bêtises, ça c’est sûr que vous avez le droit de dire des bêtises… »

Le Maire : « bien sûr, je vous prends en flagrant délit… »

Yves Richard : « mais vous ne me prenez pas en flagrant délit du tout, parce que de toute façon déjà il n’y a pas eu d’ouverture de classe comme vous pensiez en avoir... »

Le Maire: « ah on le pensait, nous, ce sont vos amis qui sont au gouvernement, alors arrêtez, arrêtez un petit peu, les fermetures c’est eux, et les non ouvertures aussi, 80 dans le département, alors arrêtez… »

Yves Richard : « non, je n’arrêterai pas… »

Le Maire : « vous devriez vous taire justement… »

… etc, etc …