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Le blog de Renaud BELLIERE
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2 novembre 2011

Referendum

Belle idée démocratique.
Mais avec des limites : il faut comprendre la question, mais le libellé est parfois bien obscur, et connaître le sujet pour bien y répondre.
Le problème est que dès l'annonce d'un referendum, partis politiques et commentateurs politiques n'ont plus qu'une idée : en faire un enjeu partisan déconnecté du problème.
On l'a encore constaté lors des consultations à propos de l'Europe.
Oui, non ?  L'enjeu n'était plus le fonctionnement de l'Europe, mais un test pour la majorité de l'époque et une primaire au parti socialiste.
Les suisses paraissent mieux maîtriser le referendum. Il est vrai qu'il est utilisé plus souvent et pour des sujets plus ordinaires que chacun connaît.
Les grecs devront, si j'ai bien compris, dire s'ils veulent être aidés par l'Europe au prix d'efforts surhumains ou s'ils veulent faire faillite.
C'est-à-dire se réveiller sans un sou public, sans fonctionnaires.
Quelle réponse apporter dans ces conditions ?
Dans cette situation, je crois que les élus doivent être courageux et proposer une feuille de route qui passerait, pour la Grèce (et d'autres pays pourraient faire de même) par la lutte contre la corruption et la "combine" afin de rendre l'effort équitable et plus supportable.
Cette période de crise des vieux pays industrialisés devrait être vécue comme une période de guerre où les partis feraient front commun pour dresser cette fameuse feuille de route et indiquer un chemin, mais ce souhait tient de l'utopie.
Surtout en période électorale majeure. Le quinquennat est-il de ce point de vue un progrès ?

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