Oasis

Quel bonheur pour des petites entreprises de vivre dans une oasis. Ne fut-ce qu'une journée !
C'est ce qui arrive aujourd'hui rue Pasteur à un géomètre et un architecte (ça ne concerne qu'une petite vingtaine de personnes me direz-vous). Pas de clients, de vraies vacances.
La rue est barrée d'un côté et défoncée par de gros engins de l'autre côté.
Soyons francs, nous avons forcé l'interdiction pour venir travailler. Mais pas nos clients.

Je peux parfaitement comprendre que les travaux doivent se réaliser, mais je comprends mal que la mairie n'ait pas prévenu les riverains (car il n'y a pas qu'un géomètre et un architecte dans cette rue).
Comme dirait Madame Syren : tout le monde a pensé que chacun serait prévenu par quelqu'un, mais personne ne l'a fait.
Le tout est de savoir qui est responsable de tout le monde dans une mairie ?
Peut-être personne à Villers.

Comments

[dorothygale]

Ah mais pas du tout ! « Ozma la princesse » arlèsienne et « le roi des nomes », un ancien marchand, s’y mettent à deux pour implanter des oasis partout dans le désert.
La ville est divisée en secteur par un système de couleur.
Les Ozites, le peuple des fées, sont considérés comme des êtres naïfs et malléables, on leur fait n’importe quoi, ils ne réagissent pas tellement, ce n’est donc pas la peine de leur donner plus d’explications que ça surtout pendant les réunions de conseil et d’ailleurs pour tout dire, les têtes plates qui portent leur cerveau dans des boîtes ne se préoccupent pas de donner un sens à cette histoire ; ils règnent, ils chantent leur hymne pendant les cérémonies :
« on m’a dit que vous m’aimiez, c’est la vérité… » et imprimer des papiers pour mettre en garde les Ozites leur paraît parfaitement inutile puisque Oz leur appartient. C’est sûrement aussi pour cette raison qu’ils n’aiment pas tellement les architectes et autres empêcheurs de tourner à l’envers et marcher sur la tête.