Rappelons les vieux

Pas très sympathique mon titre, mais pourtant.
Rappelons tous nos anciens pour qu'ils témoignent de l'après-guerre.
Un pays détruit, une économie mise à mal par ce que l'on appelait l'effort de guerre.
Evidemment tout à changé. La France était agricole et industrielle, tout était à reconstruire.
Mais les gens se sont mobilisés, les partis politiques ont su s'entendre sur des objectifs prioritaires et le pays est reparti.
Quand les acteurs de l'époque nous en parlent ils ne sont ni amers, ni tristes, simplement heureux d'avoir reconstruit un pays en se prenant en charge.
Aujourd'hui, il est vrai que la crise commence à toucher de plus en plus de monde, mais chacun s'arc-boute sur ses acquis quitte à en devenir égoïste.

La demande des agents de sécurité dans le transport aérien est certainement fondée, mais que l'on ne me dise pas que la date de la grève n'est pas faite pour casser  un secteur économique sans aucune compassion pour le public.
Que l'on ne me dise pas que la menace de grève préventive des navigants est responsable. On ne sait même pas ce qui sera discuté. On menace de grève avant même l'ouverture des réflexions.
Ne peut-on pas à minima, être force de proposition.
Ne peut-on pas, enfin, et surtout en cette période de crise, cesser ces pratiques immatures du conflit avant la négociation.

Notre maire peut-il enfin cesser de geindre que l'état ruine notre commune alors qu'il engage de nouvelles dépenses de fonctionnement (celles qui durent toute une vie) pour des services dont le coût n'est même pas communiqué.
J'espère au moins qu'il a été estimé, mais je n'en suis même pas certain.
Bref, rappelons nos vieux qui savaient faire front de façon positive et collective sans rejeter la faute sur l'autre.