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Le blog de Renaud BELLIERE
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5 janvier 2012

Compliqué

La complication est souvent de mise en France.
Certains affirment que c'est à cause de la formation et de l'influence des hauts fonctionnaires des finances.
C'est possible.
Mais le résultat est là.
Il suffit de considérer par exemple le mécanisme de calcul de la CSG sur un bulletin de paye (il avait fallu modifier fortement ou changer les logiciels à l'époque).
Il suffit aujourd'hui de calculer la TVA dans un restaurant rapide (5,5, 7 ou 19,6 %) selon le produit et son lieu de consommation.
Il suffit de se pencher sur le droit du travail ou le droit fiscal.

Ou tout simplement considérer l'application de la TVA à 7% dans le bâtiment.
Nous avons reçu le 18 ou 19 décembre une instruction professionnelle indiquant que pour bénéficier du taux à 5,5 % pour des travaux à venir, l'acompte devait avoir été encaissé (sur son compte bancaire) par l'entrepreneur avant le 20 décembre 2011.
Compte-tenu de la brièveté, nous n'avons ni vérifié auprès du ministère des finances, ni prévenu nos clients.
En tous cas, à 11 jours de la clôture des comptes mensuels ou trimestriels, et du paiement de la TVA au Trésor public, voici un beau cadeau fait aux entreprises que ce rajout de taux, sachant que certains logiciels n'étaient paramétrés que pour 2 taux.

Mais ça n'est pas la première fois que des changements comptables arrivent en cours de mois, sans que nos dirigeants pensent aux difficultés à gérer cela.
Il n'y a guère que les syndicats patronaux à s'émouvoir, mais dans ce pays prononcer Medef équivaut à un gros mot.
Ou bien encore des taux de charges sur salaire (ex le taux d'accident du travail ou de prévoyance) qui sont connus avec un, voire plusieurs mois de retard, obligeant à des rattrapages compliqués.

Mais la crise aidant, les entreprises ont de plus en plus de temps à consacrer à ces travaux de comptabilité.

 

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Commentaires
C
Les Français ont du bon sens, on apprend qu'ils s'inquiètent pour leurs jeunes, qu'ils tiennent à leurs petits commerçants et artisans, qu'ils ont envie que leurs représentants se battent pour garder leurs entreprises en France, qu'ils ne trouvent pas normal d'exploiter les gens pour des salaires de misère qui ne leurs permettent pas même d'avoir leur propre logement en multipliant par exemple les recrutements plutôt que de payer correctement ceux qui sont déjà en place, ce qui revient à profiter de la situation: 4 pour le prix d'un et un qui finalement n'a rien et fini quelques fois S.D.F. . Ils veulent que l'esprit d'entreprendre soit de nouveau permis,favorisé, promu en tant que valeur économique sûr, centraliser les sources de production de valeur économique, c'est réduire les chances de survivre à une catastrophe, plus les piliers soutenant une dalle sont nombreux, plus le poids de la surface supportée est morcelée et donc protégée. Prenons l'exemple de la construction des multiples soubassements cloisonnant la partie inférieure de l'édifice de la maison blanche qui est capable d'arrêter dans son élan en limitant au maximum les dégâts, l'arrivée d'un avion de ligne lancé contre elle par des terroristes. Il ne faut pas négliger les petits commerçants et les artisans, ils ont un rôle économique essentiel. Les français demandent aussi plus de solidarité, moins d'individualisme et d'égoïsme entre les gens pour avancer dans le bons sens et ils ont besoin qu'on les écoute surtout car personne ne peut prétendre savoir tout sur tout, avoir réfléchi à toutes les possibilités, détenir la réponse de l'excellence. Que certains monsieur "Je sais tout, j'ai tout vu, j'ai tout fait et j'ai réfléchi à tout" laissent au placard leur penchant au nombrilisme et ouvrent enfin les yeux sur ce qui est vraiment essentiel pour que la situation s'épure toute seule avec le temps, le courage et la confiance en eux des Français. Le Français n'a jamais été n'importe qui, regardez notre histoire, nos résistants, nos anciens combattants, le Français n'est pas un esprit qui s'avoue vaincu et renonce devant l'adversité, bien au contraire. Nous sommes chacun à notre niveau, une nation de héros:<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "Dans notre pays les institutions permettent de favoriser l'ascenseur social. La République est là pour aider les gens qui en veulent!" Jacques Boulbin, 61 ans, Ancien Capitaine du 8è RPIMA, 28 ans d'armée, Castres, Tarn. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "La France reste un pays en mouvement, de grands projets peuvent encore voir le jour. Ne nous perdons pas dans les mensonges et les idées fausses." Mathieu Auger, 24 ans, Ingénieur chez Siemens, sur le chantier de la plus grande ferme solaire de France, Les Mées, Alpes-de-Haute-Provence.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "Il faut résoudre le travail pour les jeunes. Nous avons deux enfants et ce n'est pas facile pour eux." Didier Cocard, Boucher , et Annie, son épouse, Meyssac, Corrèze.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> " La France, c'est le pays de la gastronomie." Michel Duflot, 44 ans, Exploitant d'une friterie, Pas-de-calais.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "Qu'on arrête de fermer les entreprises en France pour les exporter à l'étranger. J'ai du mal à comprendre qu'on puisse laisser faire une telle chose." Lydie Titren, raccomodeuse de dentelle depuis vingt-quatre ans chez Olivier Noyon, à calais. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "J'ai fait ma vie en France, j'ai toujours été français, je le serai toujours, je ne peux pas aimer vivre ailleurs qu'ici. Salah Oudjane, patron du café chez Salah, Roubaix, Nord. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "Pour ceux qui ne travaillent pas, qu'ils trouvent du boulot! Pour ceux qui bossent, qu'ils gardent leur travail!" Romain Clarens, 34 ans, Commerçant à Galan dans le Gers. <br /> <br /> <br /> <br /> "Au temps de nos grands-parents, la famille incarnait des valeurs, et on avait le sens de l'entraide, aujourd'hui, le dialogue se perd, l'individualisme progresse" Famille Marty, Quatre générations sous le même toit, de Jeannette, 96 ans, à Tim, 2 ans, à Lacougotte-Cadoul, Tarn. <br /> <br /> <br /> <br /> " Ah, si on pouvait remettre au jour tous les petits métiers oubliés et redonner ses lettres de noblesse au travail manuel!" Yves Galzin, 61 ans, Sculpteur, Entraigues-Sur-la-Sorgue, Vaucluse. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "Notre pays a besoin d'entrepreneurs. La France, c'est la patrie des droits de l'homme. Seul le retour à la prospérité préservera notre avenir." Michel Beaugrand, 68 ans, Prévôt de la Confrérie des charitables de Saint-éloi de Béthune, Pas-de-Calais. <br /> <br /> <br /> <br /> "On a la chance d'avoir la sécurité sociale. Mais que l'on redevienne un pays où l'on écoute les citoyens." Arnaud Maquinghen, Etudiant, perchiste à Villeneuve-d'Ascq, Nord. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "Au service militaire, il y a bien longtemps, j'ai appris à certains de mes collègues à lire et à écrire. Il existait alors une vraie fraternité entre les français." Jean-Michel Moreau, Agent Général d'assurance, Sedan, Ardennes. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "Il y a trop de misère, trop de gens qui travaillent, qui touchent un salaire mais qui n'arrivent pas à avoir de logement, ils vivent dans la rue. ça ne devrait plus exister." Dimitri Diffenbach, 25 ans, Opérateur à l'Aciérie Vallourec de Saint-Saulve, Nord. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "J'ai peut-être les mains noires, mais c'est quand même plein d'histoire. J'espère qu'on ne fera pas manger par d'autres pays. " Hervé Marmain Tulliste chez Noyon-Dentelle, Callais, Pas-de-Calais. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "Un espoir: un nouveau départ de l'activité économique en France qui permettra le bien être de tous." Jean-Marie Kessler, Maître-Brasseur depuis 22 ans à Hochefelden, Bas-Rhin. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Source: extraits du Figaro Magazine "Spécial Les Français".
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