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Le blog de Renaud BELLIERE
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27 février 2012

Cerise sur le gâteau

Cerise sur le gâteau, ou plutôt absence de cerise.
Au croisement des rues Jean-Jaurès et Léo Lagrange, à l'angle de 2 écoles, il y avait un rond-point équipé d'un centre en pavés.
Imaginé par le cabinet d'architectes (Atelier du Paysage) qui avait conçu le centre ville, cet équipement avait pour but, ainsi que les lignes de pavés à l'entrée du carrefour, de faire ralentir les voitures et de faire un décor.

Depuis le maire a changé le sens d'une rue : le carrefour reçoit plus de voitures.
Et à l'occasion des travaux de la rue Jean Jaurès, il n'a pu résister à supprimer les lignes et le centre en pavés, témoignage de la municipalité précédente. C'en était trop pour lui !

Non seulement le nouvel aménagement est moche, témoignage du peu de goût de cette équipe municipale, mais il devient dangereux près de ces deux écoles.
Jugez-en, la rue Jean Jaurès est devenue une vraie piste d'envol pour Airbus 380.

RP 

Peut-être peindra t'il une vulgaire ligne blanche qui s'efface et qu'il faut repeindre chaque année (et le budget "peinture routière" n'est pas mince).
Villers s'enlaidit. Le maire devrait comprendre qu'à coût égal une voirie urbaine peut être jolie ou moche. Et ne pas oublier que "faire de la voirie", ce n'est pas seulement déverser des tonnes de bitume et de peindre des lignes.
La moindre petite commune fait attention à son environnement. Villers, non !
Mais on a un film promotionnel qui nous attire des milliers de touristes, qui ne peuvent atteindre le centre ville à cause du plan de circulation. 

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Commentaires
S
No comment, je "persiste et signe" jusqu'au courbes des virgules que vous avez tracées...<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne sais pas du tout qui est le responsable de la cage, mais permettez moi de ne pas vous suivre dans les caves sombres ou vous m'avez démasqué plusieurs fois...<br /> <br /> <br /> <br /> Je n'aime pas trop risquer de croiser la police, ces gens là vous gâchent une carrière en moins de temps qu'il en faut pour dire "ouf j'ai eu chaud aux fesses".<br /> <br /> <br /> <br /> Ma foi, j'ai bien peur de croire parfois que plus ils sont loin de moi, mieux je me porte, enfin sauf quand on me menace avec un 22 LONG RIFFLE à bout portant comme vous faîtes, là je me surprends à les appeler au secours.<br /> <br /> <br /> <br /> Stop, au nom de l'amour!! lol<br /> <br /> <br /> <br /> Mes amitiés à vous mon auteur inconnu.
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W
Puisque le Rat Pack quitte les catacombes et fait son entrée sur la scène.....<br /> <br /> <br /> <br /> Puisque seul l'Enfer est pavé de bonnes intentions,et non les rues du centre ville, sortir du huit-clos équivaut à une immense bouffée d'air frais.<br /> <br /> <br /> <br /> Prendre de la hauteur ne consiste pas nécessairement à ignorer,voire mépriser le quotidien,mais à le transcender et a faire en sorte que celui-ci devienne point de départ pour exploiter le magnifique potentiel que détient tout un chacun sous sa boite cranienne, cette capacité à se questionner,à s'interroger,à s'intéresser,à s'ouvrir sur le monde,à s'affranchir des idées pré concues.<br /> <br /> Rien de pire que l'indifférence,l'apathie,le regard vide.<br /> <br /> <br /> <br /> Un remaniement celllulaire ,donc incessant et perpétuel,d'ordre intellectuel, voilà de quoi destabiliser les donneurs d'ordres,les <br /> <br /> prescripteurs d'idées,les empereurs,les suzerains cupides,inhumains et intraitables.<br /> <br /> <br /> <br /> Penser par soi-meme,une richesse inaliénable, indomptable.<br /> <br /> Un sanctuaire imprenable à la valeur inestimable,voie royale vers la Liberté,que l'on soit riche ou pauvre.<br /> <br /> L'égalité ,l'équité absolue<br /> <br /> <br /> <br /> Une insurrection discrète,subtile, et quand la colère monte et devient agrégat,un véritable tsunami déferle et les remparts édifiés ne résistent bien longtemps.<br /> <br /> Alors voilà pourquoi ces nourritures télévisuelles médiocres,ces discours politiques ronflants et lénifiants,ce bonheur que l'on nous promet dans le bel univers de la société de consommation.<br /> <br /> <br /> <br /> Maintenir le peuple dans l'ignorance ,la léthargie, le mensonge consiste à donner un blanc-seing aux augustes augustes qui nous gouvernent.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> S'affranchir du regard des Autres,ne pas hésiter à penser différent,voilà comment éviter que les Autres ne deviennent un enfer.<br /> <br /> <br /> <br /> Il me semble ne pas trahir les pensées de l'homme au regard nébuleux derrière ses lunettes quadruple foyer.
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F
Excellente "Veille" veille, <br /> <br /> <br /> <br /> Je vois exactement à travers vos yeux le grand soir que vous avez dépeint avec beaucoup de clarté.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce que vous écrivez est juste, très juste, on aspire à la délivrance avant même le jour de notre naissance et l'on poursuit sur cette voie puisque l'enfer c'est les autres scandaient Sartre.<br /> <br /> <br /> <br /> C'est la vérité, tout ce que nous écrivons rapporté à la gravité de ce monde paraît tout à fait futile, parler d'un polichinel de basse-cour comme d'un seigneur l'est tout autant j'en conviens et c'est lui faire sans doute plus d'honneur qu'il ne mérite vous avez raison aussi.<br /> <br /> <br /> <br /> Toutefois, je demandai un jour à une terroriste basque qui n'avait pas pris le temps d'avoir des projets personnels, des enfants, une vie à elle, si elle n'en éprouvait pas aujourd'hui un grand regret en se tournant vers sa soeur qui avait eu une vie simple et rangée avec une vraie famille qu'elle avait construite loin du terrorisme.<br /> <br /> <br /> <br /> Je lui disais alors que ma question n'était pas empreinte d'un quelconque jugement de valeur sur l'action terroriste, je lui demandais juste une réponse détachée de la question morale, sans relation avec ce qui est bien ou ce qui est mal, ni avec le droit et le respect ou la violation de la règle de droit.<br /> <br /> <br /> <br /> Je lui demandais de me répondre uniquement par rapport au fait que bien souvent toutes ces actions sont très futiles en définitive dans la mesure ou l'on se bat pour un camps, pour des idées bien assises, comme on s'est battu contre les allemands durant la guerre mais au bout du compte, le temps passe, les idées changent, les états, les camps se réconcilient et signent des traités de paix, des accords, des passes-droit, on vient manger les uns chez les autres, les communes sont jumelées, les grands représentants politiques ou militaires autrefois maudits et bannis, sont reçus sous les grands lustres luxueux des beaux salons, on apprend la langue de l'ennemi et l'on copie quelques-uns des traits de sa culture avec avidité. <br /> <br /> <br /> <br /> Je voulais savoir à quoi bon sacrifier toute une vie pour en arriver là, pour des idées qui seront toujours éphémères. Est-ce que cela sert à quelque chose de gâcher sa vie pour rien de remerciements, pour tomber dans l'oubli après avoir soi et pour soi tout sacrifié sans aucune possibilité de retour en arrière?<br /> <br /> <br /> <br /> Cette dame m'a répondu que c'était ainsi, que d'autres avaient fait la même chose avant elle, que ce n'était pas grave de tout sacrifier à la cause pour rien, parce que c'était une pierre quand même si friable soit elle et que quelqu'un viendrait après pour continuer le mur, que cela durait ainsi depuis des générations et que cela continuerait ainsi encore des générations parce qu'à chaque fois si minime soit l'avancée, il y en avait une quand même et que cela comptait énormément. C'est ainsi m'a-t-elle dit, qu'on progresse.<br /> <br /> <br /> <br /> Je condamne le terrorisme ne vous y trompé pas mais j'ai compris le fond de sa pensée, on a besoin de pierres pour construire un mur, on a besoin de pavés pour faire une route, de micros pour faire porter les voix, de ronds points pour ré-aiguiller les forbans.<br /> <br /> <br /> <br /> Il ne faut pas s'arrêter à la matérialité des choses bien sûr, puisqu'elles restent de toute façon bien après nous. Ce n'est pas cela l'important, c'est l'essence de nous qu'on verse en elles. <br /> <br /> <br /> <br /> Comme disait monsieur Bellière on peut faire une route en goudronnant et en peignant une ligne blanche à la peinture mais on peut aussi avoir du goût, de l'humanité dans ce qu'on fait et c'est beaucoup mieux.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour que cela devienne beaucoup mieux, on ne peut pas rester silencieux, sans quoi on ne changera pas les choses et si pour que les choses changent il faut parler des choses les plus futiles, faire de l'humour graveleux, parler au premier ou au second degré, faire des citations et des allusions, être tantôt critique, tantôt comique ou érotique, inspecter et jouer monsieur de La Palisse il faut le faire! <br /> <br /> <br /> <br /> Tant pis si c'est du réchauffé, au bout du compte, c'est quand même une pierre pour l'édifice. Il faut faire des sacrifices, quand on s'emporte pour ce qui nous importe, quand on veut, ce en quoi l'on croit. <br /> <br /> <br /> <br /> Il arrive oui que le plus pénible dans cette action soit d'en passer par le futile mais tout le monde comprend que c'est derrière au service de l'idée qu'on se fait d'un bon maire par exemple et d'autres, en d'autres temps, on dit d'autres choses tout aussi futilement:<br /> <br /> <br /> <br /> "<br /> <br /> Mais il ne manqua de rien<br /> <br /> Tant qu'il fut dans l'abondance.<br /> <br /> <br /> <br /> Bien instruit dès le berceau <br /> <br /> Jamais, tant il fut honnête, <br /> <br /> Il ne mettait son chapeau <br /> <br /> Qu'il ne se couvrit la tête.<br /> <br /> <br /> <br /> Il était affable et doux <br /> <br /> De l'humeur de feu son père <br /> <br /> Et n'entrait guère en courroux <br /> <br /> Si ce n'est dans la colère.<br /> <br /> <br /> <br /> Il buvait tous les matins <br /> <br /> Un doigt tiré de la tonne, <br /> <br /> Il mangeait chez ses voisins <br /> <br /> Et s'y trouvait en personne.<br /> <br /> <br /> <br /> Il voulait dans ses repas <br /> <br /> Des mets exquis et fort tendres, <br /> <br /> Et faisait son Mardi Gras <br /> <br /> Toujours la veille des Cendres.<br /> <br /> <br /> <br /> Ses valets étaient soigneux <br /> <br /> De le servir d'andouillettes, <br /> <br /> Et n'oubliaient pas les oeufs <br /> <br /> Surtout dans les omelettes.<br /> <br /> <br /> <br /> De l'inventeur du raisin <br /> <br /> Il révérait la mémoire <br /> <br /> Et pour bien goûter le vin <br /> <br /> Jugeait qu'il fallait en boire.<br /> <br /> <br /> <br /> Il disait que le nouveau <br /> <br /> Avait pour lui plus d'amorce <br /> <br /> Et moins il y mettait d'eau <br /> <br /> Plus il y trouvait de force.<br /> <br /> <br /> <br /> Il consultait rarement <br /> <br /> Hippocrate et sa doctrine <br /> <br /> Et se purgeait seulement <br /> <br /> Lorsqu'il prenait Médecine.<br /> <br /> <br /> <br /> Il épousa, ce dit-on <br /> <br /> Une vertueuse dame <br /> <br /> S'il avait vécu garçon <br /> <br /> Il n'aurait pas eu de femme.<br /> <br /> <br /> <br /> Il en fut toujours chéri <br /> <br /> Elle n'était point jalouse <br /> <br /> Sitôt qu'il fut son mari <br /> <br /> Elle devint son épouse.<br /> <br /> <br /> <br /> D'un air galant et badin <br /> <br /> Il courtisait sa Caliste <br /> <br /> Sans jamais être chagrin <br /> <br /> Qu'au moment qu'il était triste.<br /> <br /> <br /> <br /> Il passa près de huit ans <br /> <br /> Avec elle fort à l'aise <br /> <br /> Il eut jusqu'à huit enfants <br /> <br /> C'était la moitié de seize.<br /> <br /> <br /> <br /> On dit que dans ses amours <br /> <br /> Il fut caressé de belles <br /> <br /> Qui le suivirent toujours <br /> <br /> Tant qu'il marcha devant elles.<br /> <br /> <br /> <br /> Il brillait comme un soleil <br /> <br /> Sa chevelure était blonde <br /> <br /> Il n'eut pas eu son pareil <br /> <br /> S'il eut été seul au monde.<br /> <br /> <br /> <br /> Il eut des talents divers <br /> <br /> Même on assure une chose <br /> <br /> Quand il écrivait des vers <br /> <br /> Qu'il n'écrivait pas en prose.<br /> <br /> <br /> <br /> En matière de rébus <br /> <br /> Il n'avait pas son semblable <br /> <br /> S'il eut fait des impromptus <br /> <br /> Il en eut été capable!<br /> <br /> <br /> <br /> Au piquet, par tout pays <br /> <br /> Il jouait suivant la pente <br /> <br /> Et comptait quatre-vingt dix <br /> <br /> Lorsqu'il faisait nonante.<br /> <br /> <br /> <br /> Il savait les autres jeux <br /> <br /> Qu'on joue à l'académie <br /> <br /> Et n'était pas malheureux <br /> <br /> Tant qu'il gagnait la partie.<br /> <br /> <br /> <br /> On s'étonne sans raison <br /> <br /> D'une chose très commune <br /> <br /> C'est qu'il vendit sa maison <br /> <br /> Il fallait qu'il en eût une.<br /> <br /> <br /> <br /> Il choisissait prudemment <br /> <br /> De deux choses la meilleure, <br /> <br /> Et répétait fréquemment <br /> <br /> Ce qu'il disait tout à l'heure.<br /> <br /> <br /> <br /> Il fut à la vérité <br /> <br /> Un danseur assez vulgaire <br /> <br /> Mais il n'eût pas mal chanté <br /> <br /> S'il avait voulu se taire.<br /> <br /> <br /> <br /> Il eut la goutte à Paris <br /> <br /> Longtemps cloué sur sa couche <br /> <br /> En y jetant de hauts cris <br /> <br /> Il ouvrait bien fort la bouche.<br /> <br /> <br /> <br /> On raconte que jamais <br /> <br /> Il ne pouvait se résoudre <br /> <br /> A charger ses pistolets <br /> <br /> Quand il n'avait pas de poudre.<br /> <br /> <br /> <br /> On ne le vit jamais las <br /> <br /> Ni sujet à la paresse <br /> <br /> Tandis qu'il ne dormait pas <br /> <br /> On tient qu'il veillait sans cesse.<br /> <br /> <br /> <br /> Il avait un triolet <br /> <br /> Bien mieux que sa patenôtre <br /> <br /> Quand il chantait un couplet <br /> <br /> Il n'en chantait pas un autre.<br /> <br /> Il expliquait doctement <br /> <br /> La physique et la morale. <br /> <br /> Il soutint qu'une jument <br /> <br /> Est toujours une cavale.<br /> <br /> <br /> <br /> Par un discours sérieux <br /> <br /> Il prouva que la berlue <br /> <br /> Et les autres maux des yeux <br /> <br /> Sont contraires à la vue.<br /> <br /> <br /> <br /> Chacun alors applaudit <br /> <br /> A sa science inouïe <br /> <br /> Tout homme qui l'entendit <br /> <br /> N'avait pas perdu l'ouïe.<br /> <br /> <br /> <br /> Il prétendit en un mois <br /> <br /> Lire toute l'écriture <br /> <br /> Et l'aurait lue une fois <br /> <br /> S'il en eut fait la lecture<br /> <br /> <br /> <br /> Par son esprit et son air <br /> <br /> Il s'acquit le don de plaire <br /> <br /> Le roi l'eut fait Duc et Pair <br /> <br /> S'il avait voulu le faire.<br /> <br /> <br /> <br /> Mieux que tout autre à la cour <br /> <br /> Il savait jouer son rôle <br /> <br /> Et jamais lorsqu'il buvait <br /> <br /> Ne disait une parole.<br /> <br /> <br /> <br /> Lorsqu'en sa maison des champs <br /> <br /> Il vivait libre et tranquille <br /> <br /> On aurait perdu son temps <br /> <br /> De le chercher à la ville.<br /> <br /> <br /> <br /> Il voyageait volontiers <br /> <br /> Courant par tout le royaume <br /> <br /> Quand il était à Poitiers <br /> <br /> Il n'était pas à Vendôme.<br /> <br /> <br /> <br /> Il se plaisait en bateau <br /> <br /> Et soit en paix soit en guerre <br /> <br /> Il allait toujours par eau <br /> <br /> Quand il n'allait pas par terre.<br /> <br /> <br /> <br /> C'était un homme de coeur <br /> <br /> Insatiable de gloire <br /> <br /> Lorsqu'il était le vainqueur <br /> <br /> Il remportait la victoire.<br /> <br /> <br /> <br /> Les places qu'il attaquait <br /> <br /> A peine osaient se défendre <br /> <br /> Et jamais il ne manquait <br /> <br /> Celle qu'on lui voyait prendre.<br /> <br /> <br /> <br /> Un devin, pour deux testons <br /> <br /> Lui dit d'une voix hardie <br /> <br /> Qu'il mourrait au delà des monts <br /> <br /> S'il mourait en Lombardie.<br /> <br /> <br /> <br /> Il y mourut ce héros <br /> <br /> Personne aujourd'hui n'en doute <br /> <br /> Sitôt qu'il eut les yeux clos <br /> <br /> Aussitôt il ne vit goutte.<br /> <br /> <br /> <br /> Un beau jour s'étant fourré <br /> <br /> Dans un profond marécage <br /> <br /> Il y serait demeuré <br /> <br /> S'il n'eut pas trouvé passage.<br /> <br /> <br /> <br /> Il fuyait assez l'excès <br /> <br /> Mais dans les cas d'importance <br /> <br /> Quand il se mettait en frais <br /> <br /> Il se mettait en dépense.<br /> <br /> <br /> <br /> Un jour il fut assigné <br /> <br /> Devant un juge ordinaire <br /> <br /> S'il eut été condamné <br /> <br /> Il eut perdu son affaire.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans un superbe tournoi <br /> <br /> Prêt à fournir sa carrière <br /> <br /> Il parut devant le Roi <br /> <br /> Il n'était donc pas derrière.<br /> <br /> <br /> <br /> Monté sur un cheval noir <br /> <br /> Les dames le reconnurent <br /> <br /> Et c'est là qu'il se fit voir <br /> <br /> A tout ceux qui l'aperçurent.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais bien qu'il fut vigoureux <br /> <br /> Bien qu'il fut le diable à quatre <br /> <br /> Il ne renversa que ceux <br /> <br /> Qu'il eut l'adresse d'abattre.<br /> <br /> <br /> <br /> Monsieur de la Palisse est mort <br /> <br /> Est mort devant Pavie <br /> <br /> Un quart d'heure avant sa mort <br /> <br /> Il était encore en vie.<br /> <br /> <br /> <br /> Il fut par un triste sort <br /> <br /> Blessé d'une main cruelle <br /> <br /> On croit puisqu'il en est mort <br /> <br /> Que la plaie était mortelle.<br /> <br /> <br /> <br /> Regretté des ses soldats <br /> <br /> Il mourut digne d'envie <br /> <br /> Et le jour de son trépas <br /> <br /> Fut le dernier de sa vie.<br /> <br /> <br /> <br /> Il mourut le vendredi <br /> <br /> Le dernier jour de son âge <br /> <br /> S'il fut mort le samedi <br /> <br /> Il eut vécu davantage.<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai lu dans de vieux écrits <br /> <br /> Qui contient son histoire <br /> <br /> Qu'il irait en paradis <br /> <br /> S'il était en purgatoire."<br /> <br /> <br /> <br /> Anything to find the happiness...
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W
L'équipe de la majorité municipale doit se flatter de faire la une sur ce blog et de susciter moult commentaires enflammés.<br /> <br /> Force de constater que les régles de la démocratie se semblent pas régner en ville mais n'est-ce pas leur faire trop d'honneur que d'en faire une source unique d'inspiration?<br /> <br /> <br /> <br /> Et la politique,à l'échelon local ou national mérite-t-elle autant d'égards?<br /> <br /> <br /> <br /> La chose politique a une saveur fétide et semble bien éloignée de l'altruisme.<br /> <br /> Les citoyens qui décident de s'engager font,ne vous en déplaise ,partie de trois catégories: les opportunistes,avides d'assouvir un besoin de reconnaissance, avec des interets personnels à contenter , les lou ravis de la crèche,moutons asservis à des doctrines,bélant et applaudissant à tout rompre ,dénués de tout discernement,puis catégorie en voie d'extinction,les désintéressés.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Politiciens professionnels,prestidigitateurs de la langue de bois,politiciens de province et de pacotille, penchez-vous donc sur une catégorie qui sans doute ne se déplacera pas lors des prochains scrutins.<br /> <br /> Les invisibles,les esclaves,peuple silencieux qui courbe l'échine dont le poids politique équivaut au néant.<br /> <br /> <br /> <br /> Toujours plus nombreux,un jour,ils se fédèreront et seront à l'origine d'un Grand soir.<br /> <br /> Et là, les actuels Grands de ce monde,les esclavagistes ,les experts en formatage intellectuel ,ceux qui ont le pouvoir de vie ou de mort sur nous trembleront.<br /> <br /> <br /> <br /> Le français,dans sa majorité,pas assez pauvre ou définitivement lobotomisé me désespère dans son apathie peureuse.<br /> <br /> Sa versalité politique m'effraie,ce besoin de s'abriter sous des schémas archaiques ,sa résignation, sa naiveté,sa malléabilité face à cette culture de la peur que l'on lui inculque sont d'un terrifiant.<br /> <br /> <br /> <br /> Une guerre d'idées,un profond remaniement semble nécessaire pour la survie de notre civilisation en perdition.<br /> <br /> <br /> <br /> Alors comprenez que les histoires de ronds points,de micros, de pavés que j'ai le malheur de financer,avec d'autres semblent bien dérisoires et bien éloignés des problèmes de fond .<br /> <br /> <br /> <br /> Et pour abonder dans le sens de la plume qui se démultiplie ici......<br /> <br /> <br /> <br /> E<br /> <br /> N<br /> <br /> J<br /> <br /> O<br /> <br /> Y
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J
"C'est bizarre, en me réveillant ce matin, j'étais sûr qu'il l'aurait" AUSSI l'oscar notre oncle l'américain alors:<br /> <br /> <br /> <br /> "- Thank you et si Georges Valentin pouvait parler, il dirait: <br /> <br /> <br /> <br /> "Oh putain merde MERCI il est vulgaire, il a pas de goût, il se prend au sérieux, il prouve ce qu'il avance, He is formi-banal! c'est extraordinaire! génial! Dans ces moments là, il entend rien, il entend rien, et c'est vrai il entend rien, il va dormir 6 ans, c'est le film de l'année, c'est incroyablement riche, avec du cirage de louche, du bitume partout, des déviations pour tourner en rond et perdre son temps sans passer devant les commerces et surtout des foires à gogo! Génial, formidable il a rapidement pris le pli malgré un niveau plus que scolaire! I LOVE YOU PFFFFFFFFFFFFFFFFF" <br /> <br /> <br /> <br /> BRAVO à Jean DUJARDIN<br /> <br /> CHAPEAU BAS! ON EST FIER POUR LE CINEMA FRANCAIS<br /> <br /> SINCEREMENT
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