Nos élus
Le maire n'informe pas le conseil sur le déroulement de l'expertise concernant l'état des pavés du centre ville.
J'ai heureusement des "sources bien informées" qui me renseignent.
Le conditionnel est évidemment de rigueur car les opérations d'expertise sont en cours.
Le manque de résistance des pavés serait reconnue, mais des intervenants auraient disparu ce qui rend difficile l'imputabilité des responsabilités à ces "disparus".
Lorsqu'on lit dans le Villers des Infos, sous la signature d'un adjoint aux travaux, que le le centre ville est dans un tel état de délabrement qu'il a fallu saisir le tribunal administratif afin de déterminer les responsabilités, nous comprenons que vraiment, l'équipe municipale actuelle ne comprend rien à rien et se contente d'être dans la polémique.
Parce que la dégradation des pierres du centre ville est effectivement catastrophique, et qu'il fallait donc saisir le tribunal au plus vite non pas pour déterminer les responsabilités (c'est l'affaire des juges, puis des assureurs), mais pour faire réparer.
Quelle belle jambe cela ferait de savoir que le responsable est le poseur ou le carrier si la ville devait payer les réparations.
Le raisonnement de notre adjoint est vicié car il se trompe en confondant l'outil qui sert à fabriquer l'ouvrage et l'ouvrage.
Dommage, car on est en droit d'attendre de la clairvoyance de la part d'un élu appelé à gérer et négocier pour le bien de ses concitoyens.
Dommage également pour cette équipe d'entrer dans ce jeu, car il lui sera difficile une fois le jugement rendu, d'essayer de désigner comme responsable le maire que j'étais, et qui est la première victime avec la ville, car voir cette belle réalisation se détériorer est une véritable souffrance. .
Il y aurait mieux à faire que polémiquer.
A commencer, et c'est du domaine de l'adjoint sus-cité, par réaliser des rues mieux faites et moins laides que l'avenue Jean Jaurès, récent fleuron du savoir-non faire de notre bonne municipalité.
Quand je pense que le maire en a fait, par son plan de circulation, la principale entrée de Villers en venant de Paris ou Compiègne !
Quelle belle image de Villers que cette voie traitée à la façon d'une autoroute ! Digne du modernisme des années 60.
Pourquoi cette exaspération de ma part ?
A t'on passé notre temps à critiquer le Dr Bouaziz parce que la toiture de la médiathèque fuyait et qu'aujourd'hui, il a fallu remplacer toute la climatisation ?
Non, car n'importe qui sait que ce n'était pas le Dr Bouaziz qui avait fait la couverture ou posé le climatiseur. Il a lui aussi certainement été mécontent de constater l'apparition de ces défauts de construction.
Il est vrai que nos élus ne sont pas n'importe qui. Hélas.