Triste (suite)
Je vous parlais hier de ma tristesse de constater que Villers-Cotterêts n'a plus aucune résonance que ce soit dans le domaine culturel ou environnemental.
Dumas a été abandonné, voyez l'état de la statue et vous comprendrez. Pas une manifestation dumasienne d'importance au cours de ce mandat ! Claude Schopp ou Alain Decaux sont ignorés alors qu'ils venaient régulièrement à Villers.
Le château attend le départ de la maison de retraite pour tomber dans un sommeil léthargique. Les relais francophones ont oublié Villers, ou plus exactement, le maire les a oubliés.
L'engagement environnemental est tombé bien bas, j'en parlais hier.
La place tombe en ruine. Pas de la faute du maire, mais à cause de pavés gélifs.
Et pourtant un centre-ville propre et attirant est très important pour le dynamisme et l'identité d'une ville. Ainsi qu'un sens de circulation intelligent ... Cela a été dit et redit hier à Laon. Le sénateur honoraire Denis Badré que je connais bien, président de Centre-Ville en mouvement, me rappelait hier cette disparition "des écrans" de Villers.
Villers-Cotterêts n'est effectivement plus connue de quiconque.
Mais pour des considérations de basse politique, le maire préfère laisser cette place se dégrader et devenir d'une saleté repoussante pour m'en faire porter le chapeau.
La ville dispose d'une somme considérable dans ses caisses et pourrait faire réparer cette place à ses frais avancés, en attendant que le procès fait à l'entreprise et au fournisseur de pavés soit jugé.
Mais non, il préfère la laisser se dégrader, quitte à en faire payer les conséquences aux commerçants et à repousser le touriste.
C'est à proprement scandaleux et indigne de ce que l'on attend d'une équipe élue pour développer une ville.
En fait, je ne suis pas seulement triste, mais aussi révolté.