Optimiste

Les français sont des veaux. C'est du moins une phrase que l'on prête au général de Gaulle.
Un sondage (BVA-Le Monde) prouverait le contraire.
Et si les veaux étaient les gouvernants ? Qui suivent, mais avec grand retard, l'évolution de la société.

Ce sondage devrait nous rendre optimistes sur la capacité que nous avons à comprendre les difficultés, et en accepter les conséquences.
A charge des gouvernants d'être courageux en matière de réforme. C'est pas gagné !
67 % (des français) pensent que l'on court à la catastrophe si on ne réforme pas notre pays.
74 % veulent d'avantage de réformes.
80 % reprochent aux élus passés et actuels cette absence de volonté de réformes nécessaires, les considérant surtout préoccupés par leur carrière.
80 % accepteraient des sacrifices s'ils sont justement répartis et si la direction est claire.

Mettons un bémol, les élus politiques ne sont pas les seuls freins.
Rappelons-nous que la santé (sécurité sociale), la solidarité-chômage (Assedic), ou les retraites sont gérées paritairement par les syndicats, et que chacun d'entre eux profitent d'un fromage qui les fait vivre.
Souvenez-vous d'un article vieux d'un an ou deux sur l'argent des syndicats.
La réforme structurelle de ces piliers de notre modèle français n'est pas encore prête à se mettre en place.