Ecole des parents
Encore un sujet "hors Villers", suite à une émission sur "la fessée".
Avec psys aux manettes, et des positions parfois excessives évidemment.
Mais une phrase m'a paru très vraie. L'un des psys disaient que ne pas savoir dire non à un enfant pouvait être assimilé à de la maltraitance car il mettait l'enfant en danger.
En effet, chacun sait qu'un enfant se construit en s'affirmant et en explorant les limites. Sans limites, cet enfant cherche à les trouver en "allant plus loin" ou devient désemparé.
C'est le gros danger de "l'enfant roi" qui préfigure l'adulte déboussolé et sans limite : vous savez, celui qui ne reconnaît aucune autorité, aucune contrainte (le fameux "on me prend comme je suis").
Combien d'enseignants entendent des parents leur dire : "mon enfant est fatigué, mais il ne veut pas aller se coucher car il regarde la télé ou joue avec sa console; je n'y arrive plus" Avec parfois la télé dans la chambre... Ou viennent se plaindre qu'un enseignant ait puni leur enfant car il avait outrepassé la règle, alors que c'est la base de l'éducation.
Lors de la campagne des régionales avec Gilles de Robien, notre programme proposait une "école des parents". Nous avions perdu. La gauche n'a pas jugé bon de reprendre cette idée. Trop à droite certainement.
Ce serait une idée à reprendre au niveau municipal en instaurant à chaque rentrée, un "séminaire" pour les parents dont l'enfant entre en classe maternelle.
Le lieu est trouvé : la salle de la future cantine pour maternelles. Tant qu'à coûter cher, autant qu'elle serve le plus possible.