Lucie Aubrac
Madame Aubrac nous a quitté.
Son histoire nous est familière, encore plus depuis qu'un film a retracé sa vie.
Tous les qualitatifs élogieux, et mérités, ont été associés à son nom.
Elle s'était consacré à son pays, à l'Europe.
Cet engagement est-il démodé ?
Aujourd'hui, nous jouons de moins en moins collectif et de plus en plus "perso".
Il suffit d'entendre les demandes catégorielles faites aux candidats. Les télévisions n'aident d'ailleurs pas, en poussant des "échantillons de population" à venir faire des demandes essentiellement personnelles aux candidats.
Et pourtant, me semble t'il, notre pays se portera mieux, se portera bien, si le futur président applique une politique collective et ne fait pas que répondre aux demandes sectorisées de telle ou telle catégorie sociale, professionnelle, culturelle ...
La simple addition d'intérêts personnels ne fait pas l'intérêt collectif. Au contraire cela appauvrit la nation alors que le collectif l'enrichit, pour tous.
Madame AUBRAC s'est battue, avec tant d'autres à l'époque, pour que la France reste libre et démocratique, en oubliant ses propres problèmes personnels.
Je pense que la France, et l'Europe,se redresseront le jour où un président nous entraînera dans une action (et un effort il faut le dire) collectif.
Merci Madame Aubrac pour l'exemple que vous nous avez laissé.