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Le blog de Renaud BELLIERE
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7 juin 2007

Fin de mandat

Vous trouvez ça normal l'indemnité "dorée" votée par les parlementaires encore en place, pour le jour où ils seront battus ?
Cela a fait quelques lignes dans la presse un peu avant le grand lancement de la campagne présidentielle, puis silence total.
Comment plaider la rigueur budgétaire, l'effort ou l'exemplarité lorsqu'on ne l'applique pas à soi-même ?
Faire campagne, s'engager pour des mandats électoraux n'est pas facile pour qui a un emploi qu'il devra quitter.
Il est donc normal que des indemnités soient versées à la fin du mandat si un emploi n'est pas retrouvé. Mais c'est le régime normal qui doit être appliqué, pas un régime spécial.
Les parlementaires seront-ils crédibles lorsqu'ils voteront la suppression annoncée des régimes spéciaux de retraite, alors qu'ils bénéficieront pour eux, d'un régime d'exception ?
Je milite pour l'honnêteté en politique et m'engage, si je suis élu, à demander la suppression de ces indemnités exceptionnelles.

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Commentaires
N
C'est toujours un peu facile de tomber dans la facilité. <br /> J'avais cru comprendre, et cela partait d'une très bonne résolution, que ce traitement était pour motiver les personnes du secteur privé qui ne bénéficiaient pas de retrouvailles accueilantes dans leurs administrations respectives ou bien d'aider des non-professionnels politicards à se lancer en politique.
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G
En octobre 2003, une discrète mesure a été prise par arrêté du Bureau de l’Assemblée nationale, prévoyant que les députés qui ne seront pas réélus aux législatives du 17 juin 2007 pourront bénéficier pendant cinq ans - soit le temps d'une législature complète… - d’une indemnité dégressive, financée par une cotisation spécifique de 0,5% créée à cet effet et prélevée sur leurs émoluments.<br /> Auparavant, les députés destitués étaient assurés de percevoir pendant six mois l’équivalent de leur indemnité de base - soit 5.400,32 € brut - s’ils ne retrouvaient pas toute de suite une activité. Et s’ils avaient d’autres mandats ou d’autres revenus, l’Assemblée leur versait une indemnité différentielle.<br /> Six mois, effectivement, c'était bien trop peu : le Bureau de l’Assemblée nationale a donc décidé d'en décupler la durée. Les six premiers mois restent inchangés. Les six mois suivants, ces nobles désœuvrés percevront 70% de l’indemnité de base, puis 60%, puis 50% jusqu'au quatrième semestre. Ensuite, durant les trois années restantes, l'allocation diminuera de 5% tous les semestres pour atteindre jusqu’à 20% de l’indemnité de base, soit 1.080 € bruts. Bien évidemment, les autres mandats et/ou revenus continueront d’être déduits sur la période.<br /> Le seul média officiel à en avoir parlé fut l'incontournable Canard Enchaîné dans son édition du 7 février, tandis que le reste de la profession affiche un silence assourdissant sur cette info.
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