Boulevard urbain

Lors de la réunion du 12 juin, M. Pruski a publiquement déclaré que le boulevard urbain, c'est le département pas la ville. On n'a rien à y voir.
M. Laviolette, conseiller général a fait remarquer que la ville participait en payant l'éclairage et les trottoirs.

Le département est effectivement le maître d'ouvrage (celui qui fait) de ce boulevard urbain qui trouve son origine (lointaine maintenant) dans la volonté de désenclaver la zone industrielle.
C'était donc un investissement pour l'économie.
Durant notre mandat, nous avons régulièrement relancé le conseil général ... qui a avancé à pas de sénateur (faut dire qu'il avait "hérité" entre temps du volet social - RMI, APA ... - qui a mis à mal ses finances) : les terrains ont été achetés, et des premiers travaux engagés.
10 ans ont passé depuis la commission d'enquête publique (c'est sa durée de validité). Il devenait urgent d'avancer vraiment.
D'autant plus que la zone du développement futur de Villers se situe entre la RN2 et l'avenue de Compiègne et que ce boulevard urbain en constituera l'épine dorsale (circulation et réseaux d'assainissement).
Nous avions provisionné des fonds pour être prêts dès que le conseil général lancerait les travaux de voirie ... et pour montrer notre forte volonté au conseil général.
De discussions en discussions, le conseil général s'était engagé (j'ai remis la lettre à M. Pruski lors du "passage de flambeau") à réactualiser l'enquête publique en 2008 et à commencer les travaux en 2009.
Pour cela, il faut que la ville s'engage à payer non plus les trottoirs comme le disait M. Laviolette (ça n'est plus cela depuis quelques années) mais 10 % de l'investissement (ça revient cependant grosso-modogrosso-modo au même).
Donc, c'est quand même bien la ville qui a défaut de faire et d'en payer 90 %, a le pouvoir de bloquer ou de débloquer ce projet.
Évidemment, nous avions prévu cette dépense, puisque nous le voulions ce boulevard.
La nouvelle municipalité a t'elle l'intention de la prévoir, et en aura t'elle les moyens sans trop emprunter car les dépenses nouvelles qu'elle s'est créée en fonctionnement vont grever le budget d'investissement sur lequel sera payé les 10 % du boulevard urbain. En tout cas il n'y a eu aucune inscription au budget 2008.
Et ce boulevard, si on le baptisait Charles Baur ?

P.S quant au gymnase qui se trouvera de l'autre côté de cette rue, c'est une volonté du Dr Bouaziz, car à l'origine le conseil régional voulait implanter ce gymnase côté lycée.