glou glou
Peut-être me retrouverais-je assez isolé dans ce petit mouvement d'humeur, mais quelle faute de goût d'avoir mis des jets d'eau dans le miroir d'eau !
Le concepteur a créé un miroir d'eau, c'est à dire un ouvrage qui par son calme et le bruit léger de l'eau soit perçu comme un endroit reposant. C'est avec son expérience des espaces publics et avec sa connaissance des fontaines et autres bassins qu'il a créé ce miroir.
Les arbres par leur forme participaient aussi à cette ambiance contemporaine. Ils ont été remplacés.
C'était une volonté exprimée d'avoir un aménagement contemporain car c'est ainsi que vont l'aménagement public et l'architecture.
Ces disciplines paraissent toujours un peu mystérieuses.
Monsieur Pruski a plongé dans la faute de goût et l'inculture en remplaçant les arbres et en ajoutant 4 ridicules jets en totale contradiction avec l'esprit et la destination de l'ouvrage.
Cela fait évidemment rire ou plutôt frémir celles et ceux qui connaissent l'architecture. Un peu comme celui qui écoute un musicien qui fait une fausse note : peu s'en aperçoivent, mais la faute est là.
A tout dire, le "tuning" du bassin illustre ce que peuvent faire de pire les élus : décider seuls sans étudier et sans comprendre.
Un peu comme pour le sens de circulation : l'élu a toute légitimité pour décider de changer, mais qu'il entende avant les arguments de celui qui a imaginé l'aménagement. Sa décision pourra ensuite être prise en connaissance de cause.