Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de Renaud BELLIERE
Le blog de Renaud BELLIERE
Archives
10 juillet 2009

Château

La maison de retraite de la ville de Paris va déménager tout en restant à Villers. Très bonne nouvelle pour l'emploi.
Il a fallu batailler ferme et je pense que le changement à la tête de la direction et de l'adjoint parisien en charge du dossier a beaucoup aidé.
Reste le château.
A bien lire et à bien écouter Monsieur Pruski, il semblerait qu'il ait l'intention de faire que la ville devienne propriétaire de la partie libérée par la maison de retraite.
C'est à mon avis tout à fait déraisonnable et nous avions toujours exclus cette possibilité.
Pourvu qu'il ne se soit pas laissé "entourlouper".
Il faut savoir que la ville de Paris (en réalité le CAS, mais faisons simple) a toujours, peu ou prou certes, entretenu les bâtiments qu'elle occupait.
Une nouvelle charge pour Villers, alors qu'il s'agit d'un bien d'état au départ, me paraît à exclure.
Evidemment, la ville a récupéré environ 900.000 € du budget annexe des salles suite à la décision de libérer des sommes bloquées depuis des lustres, mais ça ne va pas durer longtemps à la vitesse à laquelle l'argent file (Art de la rue budget 17/18.000 €, Villers-plage 16.000 € sans les frais de personnel, c'est à dire plus de 20.000 € réels, Pierre Perret, indemnités, pléthore de vice-présidences à la communauté de communes, changement des arbres sur la place, etc ...).

Quant à inviter le ministre, une certaine expérience me pousse à dire que c'est à éviter, surtout si c'est pour lui rappeler une promesse jamais faite.
A chaque visite de ministre ou d'important personnage, nous faisions visiter le château. A chaque fois, la déception et le découragement se lisaient dans leurs yeux lorsqu'ils en découvraient l'état. Bref, on sentait qu'ils perdaient toute envie de faire quelque chose.
En ce qui concerne l'engagement de l'état : il est simple et clair, il s'agissait d'ouvrir le dossier du château.
Cela a été fait avec les études commandées à l'EMOC et à la Trésorerie paierie générale.
Que fait Monsieur Pruski au lieu de demander la poursuite de cette étude gratuite (qu'il faut actualiser avec l'hypothèse du départ de la maison de retraite) ?
Il commande, aux frais de la ville, une nouvelle étude sans même qu'on en connaisse le cahier des charges.
Pourquoi aux frais de la ville ? parce que l'EMOC aurait des difficultés de financement.
Certainement, et ce n'est pas nouveau; mais c'est au maire de négocier cela avec l'état.
Sans oublier, pour ne pas se tromper, que si le château de Villers est un beau château Renaissance (ils sont assez rares au nord de Paris), il ne s'agit cependant pas d'un joyau. En revanche, il a vu passer presque tous les rois et il est LE château de l'ordonnance dite de Villers-Cotterêts. Voici ce qui fait vibrer l'envie des historiens. Pas la comparaison avec Chambord !

Si un jour notre maire avait l'intention de nous demander de lui faire un point sur ce que nous avions fait pour ce château, nous pourrions l'aider (j'étais maire et président de l'association pour l'avenir de ce château : croyez-vous qu'il m'ait  questionné un jour, une heure ou seulement une minute sur quoique ce soit pour s'informer ?).
Nous pourrions par exemple lui dire ce qui s'est dit chez le ministre ou lors des réunions au ministère avec le préfet, l'architecte des monuments historiques, et bien d'autres.
Des adjoints y assistaient; si Monsieur Pruski ne m'aime pas, qu'il leur demande.
Pour faire très très court, l'état avait accepté de prendre en charge les études (de faisabilité et patrimoniales) et évoqué un éventuel budget pour refaire "au plus" les toitures.
Voici des bases saines pour avancer.

PS la mise hors d'eau s'est faite grâce à l'action de Monsieur Sauvé qui avait été préfet de l'Aisne, et était secrétaire général de l'Elysée. Il était très attaché à la sauvegarde de ce château.

Publicité
Commentaires
Le blog de Renaud BELLIERE
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité