Rentrée politique nationale

Je "reviendrais" à Villers lundi.
Mais je reste encore aujourd'hui sur un sujet plus général.
Les universités d'été marquent maintenant la fin des vacances et relancent la politique.
C'est comme les soldes, la saison du blanc ou le Beaujolais nouveau : c'est un rendez-vous traditionnel, un évènement dont on parle.
Comme la médiatisation s'intensifie un peu plus chaque année, il y a maintenant les pré universités pour prendre de court son voisin.
Le résultat est qu'au lieu d'une cacophonie, il y a maintenant 2 cacophonies à la rentrée.
Ce serait amusant si ce n'était affligeant et triste, mais jamais aucune idée, ou proposition de gouvernance (pour employer un mot qui a eu sa mode) ou projet ne sont jamais sortis de ces rendez-vous.
Ces universités ne serviraient elles qu'à élaborer, au vu de tous, et en prenant à témoin une opinion publique qui n'en peut, des stratégies partisanes pour gagner à tout prix ce que l'on appelle le pouvoir ? Et "dégommer" ses amis ?
Pour ma part je m'en contre fiche et je pense que si le débat politique se résune à faut il garder Sarkozy ou faut-il virer Sarkozy, il n'a aucun sens.
C'est vrai que le régime présidentiel personnalise le pouvoir (et notre président actuel s'y emploie jusqu'à y laisser des plumes). Mais que les citoyens que nous sommes ne tombent pas dans le panneau : ce sont les décisions et les politiques menées qu'il faut juger, approuver ou désapprouver.
Avouons-le, les journalistes politiques n'aident pas à cette information. Peut-être faudrait-il bien distinguer ceux qui informent de ceux qui commentent.
Ca doit être difficile, car même les critiques d'art n'arrivent pas à trouver cet équilibre.
C'est donc à nous citoyens de lire, d'écouter beaucoup (et de réfléchir) pour nous forger une opinion.
Pas facile.