Dialogue écrasant

Ecraser pour tenter de se grandir.
C'est au vu des séances de conseils municipaux, des inaugurations, des discours, ce qui ressort de l'attitude de notre premier élu.

Règle 1 : ne pas répondre à la question, la transformer et accuser son interlocuteur d'intentions qu'il n'avait pas. Yves Richard en fait souvent les frais.
Il n'est que de se rappeler son intervention pour dire que le choix du terrain pour la future maison de retraite empêcherait toute extension future du lycée. Yves précisant qu'une demande a été faite par le conseil d'administration pour accueillir des classes préparatoires. Le maire a résumé : vous êtes contre l'implantation de la maison de retraite ! Ajoutant que le lycée était loin d'en être à sa capacité maximale. Merci pour lui et pour l'image de la ville ! D'autant qu'à 20 élèves près, ce lycée est "plein". Il faut dire que ce lycée souffre dans une certaine gauche, d'avoir été voulu et créé par Charles Baur.

Règle 2 : être autoritaire et ne pas écouter. Cette phrase "je suis le maire, nous, nous allons voter, faites ce que vous voulez" devient rengaine. Avec parfois une variante lorsqu'il s'adresse à moi : "vous n'êtes plus le maire". Etonnant, mais je le savais.

Règle 3 : rabaisser l'interlocuteur ou ses actions pour tenter de se grandir. Il n'est que d'écouter les discours sur le château où nous sommes accusés de n'avoir jamais rien fait. Allant même jusqu'à traiter Madame Syren de menteuse (mal lui a pris; Madame Syren a toujours les preuves de ce qu'elle dit). Il est vrai que nous, nous n'avons pas acheté le château en tout ou partie.
Ou autre exemple parmi tant d'autres : dire qu'il est seul auteur du déménagement de la Permanence pour l'emploi. Nous l'avions prévu (et écrit) dès le transfert de la perception et des Restos du coeur.
Ou dernier exemple, s'en prendre à une journaliste en lui disant qu'il était bien meilleur qu'elle.

Pensez-vous honnêtement que rabaisser les autres, faire table rase du passé, ou maquiller la vérité  rendent plus grand, plus respectable ou tout simplement crédible ?
Cette technique "extrême gauchiste" ne semble pourtant pas avoir porté ses fruits si l'on regarde l'histoire de la démocratie