Petit feuilleton

J'avais dit que je ferais un petit feuilleton régulier sur la communication municipale.
Aujourd'hui, pas de mise en avant du maire ou d'un de ses membres sur une photo ou dans un article du Villers-Désinfo.
Non, une simple petite réflexion amusée.
Lors du dernier conseil, le maire avait été interrogé par son camarade Jean-Claude Gervais quelques jours avant le conseil. Celui-ci voulait savoir si le notaire amiénois avait rendu son étude sur la valeur des biens possédés par la maison de retraite de la ville de Paris (souvenez-vous, le maire les a déjà achetés lors d'un précédent conseil municipal sans même en connaître la valeur ...).
Le maire, d'une rare amabilité lors de ce conseil, commence par signaler qu'il n'est pas tenu de répondre car la question ne lui est pas parvenue dans les 5 jours précédents le conseil. Puis ajoute qu'il va le faire quand même. Puis rappelle qu'il n'a pas à le faire mais qu'il va quand même le faire et s'embarque dans de grandes explications, et finit par dire qu'il le fait bien que n'y étant pas obligé. Ouf !
Pour répondre quoi ? que l'étude doit être terminée mais qu'il n'a pas le résultat.
Vraiment, ça méritait de respecter le délai de 5 jours !

Vraiment les choses ont changé. "De notre temps", nous donnions les explications sans même qu'on nous les demande (c'était normal). Mme Syren expliquait l'avancement des travaux et les projets à chaque conseil, et chaque adjoint informait ses collègues sur ses sujets. Nous organisions des réunions plénières (sortes de commissions ouvertes à tous les élus) sur les grands sujets. Je n'ai jamais refusé de répondre à une question orale, si bien que je n'ai jamais eu de question écrite.
Nous n'étions certainement pas parfaits, mais nous essayions de faire vivre la démocratie.

Comments

[Lancelot.]

Merci à Mr Bellière de nous tenir informés du contenu sur le fond et la forme des séances du Conseil Municipal.
Si nous devions nous en tenir à la version factuelle et forcément consensuelle mise en ligne sur le site de la ville et les commentaires lointains et rares de Mr Beauchamp,correspondant de L'UNION ...