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Le blog de Renaud BELLIERE
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22 septembre 2010

Ouf

Une fois n'est pas coutume, je commente un commentaire.
Ouf effectivement si l'argent de la commune est utilisé au mieux.
La difficulté, nous la connaissions : des finances largement déséquilibrées avant notre élection.
Un rétablissement avec une augmentation forte des impôts (il faut dire que depuis la région et le département - en pleine crise - ont encore plus augmenté depuis) pour arriver à un équilibre fragile. Rappelons que les audits nous poussaient à augmenter de 30 % la première année. Nous avons augmenté de 20, c'était déjà beaucoup, mais au prix de très fortes économies.
Les grosses opérations de notre mandat ont été la construction d'un gymnase à Pisseleux et l'aménagement du centre ville. Opérations très largement subventionnées par l'état, ce qui a permis de réduire très fortement l'endettement.
Car à moins d'être niais, on savait à l'époque que la bulle immobilière allait se réduire, que l'Asie allait supprimer des emplois européens, que l'ouverture de l'Europe aux pays de l'Est allait tirer les salaires vers le bas et que l'endettement de l'état français était intenable. Evidemment on ne soupçonnait pas la brutalité et l'enchaînement qui ont conduits à la crise que nous vivons. Mais notre équipe savait que les belles années étaient derrière nous, qu'il fallait économiser et être parcimonieux en matière de dépenses.
A Villers, nous avions un tableau de bord pour les 6 ans de ce mandat qui nous permettait de suivre le strict coût de la vie  en matière d'impôt. L'avez-vous remarqué, mais les 2 premières "levées" d'impôt communal votées par notre nouvelle majorité dépassait le coût de la vie (relisez les blogs d'alors)
M. Pruski a "trouvé de l'argent" en arrivant et engagé des dépenses de fonctionnement nouvelles (celles que l'on ne peut pas réduire rapidement) : embauches, services, fêtes ...
Il a pris conscience après 2 exercices ce qu'était un budget, et commence à se plaindre de l'Etat pour nous préparer à plus de rigueur.
Mais 2 ans ont été perdus et de nouvelles dépenses engagées : c'est en réalité plus grave que 2 années de perdues.
Mais les séances de conseil municipal ne servent pas qu'à décider de dépenses : il y a bien un immobilisme municipal qui s'est installé. C'est cela que je regrette.
Quant à payer en fonction des services publics utilisés, c'est un autre débat. L'impôt sert à équiper le territoire et à faire fonctionner des services. La politique sert à fixer les limites d'intervention de l'état et des collectivités.
Un exemple : l'éclairage public. On éclaire une rue même si ses habitants ne sortent pas tous la nuit. Des essais ont été faits dans certains pays de commande de l'éclairage par les habitants eux-mêmes, ou de paiement pour un éclairage à la demande.
De nombreux villages éteignent à 23 ou 24 heures. A Villers nous avons installé des réducteurs de puissance qui baissent l'éclairage la nuit.
Quelle est la bonne solution ? Chaque citoyen a sa réponse.
Soyons francs, il est difficile pour un candidat à une élection de s'engager sur de grosses économies : on voit le tollé pour les retraites.
Et pourtant même Martine Aubry vient de se trahir : elle veut le maintien de la retraite à 60 ans ..., mais pas forcément à taux plein. La messe est dite ... mais en sourdine.   
Et oui, l'électeur n'aime pas trop les mauvaises nouvelles !

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