La Marseillaise

Des élèves de primaire ont chanté hier La Marseillaise devant les monuments aux Morts de Pisseleux et du Grand Bosquet.
J'ai entendu également les jeunes qui avaient été chercher la flamme à Rethondes et à côté de qui j'étais, la chanter.
Peu à peu, chaque jeune s'en souvient.
Et lorsqu'il est interprété devant un monument aux Morts, ce chant reprend toute sa valeur d'hymne national.
Je trouve cela parfait car la Marseillaise n'est pas qu'un flon-flon qui accompagne les victoires sportives, c'est un moment de communion solidaire et nationale.
Lorsque j'étais maire, le chef de musique d'alors en avait fait une interprétation sans les paroles qu'il jugeait belliqueuses, avait-il annoncé.
J'avais publiquement fait part de ma désapprobation.
Monsieur Gervais me l'avait reproché. Etonnant, non ?
Un hymne est un tout, et il appartient à la République, c'est-à-dire à la collectivité.

Désolé de parler de ces vieux évènements mais le 11 novembre est une journée de souvenirs ...
Tous ces adjoints en écharpe, la gendarmerie, la police, ça pouvait aussi rappeler les dernières manifestations cotteréziennes
C'est pourquoi, tout comme l'hymne national, l'écharpe que porte les élus doit rester un symbole républicain, non partisan et d'unité.
Un maire doit apaiser, pas diviser. Du moins c'est ma conception de la démocratie. Conception que notre maire ne semble pas partager.